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La Pointe du Raz – une proue de granite à l’extrême ouest de la France
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De la Bavière à la Provence : des santons à la basilique de Fourvière pour sa crèche de Noël géante
Marché Médiéval de Noël à Provins – Rois Mages et troubadours animent banquet et bal d’époque
Carnaval de Nice 2010 – le Corso carnavalesque enflamme la Place Masséna
Posté le Jeudi 25 février 2010dans Carnaval, Célébrations, France, Nocturne, Special Eventpar Alexandre RosaImprimerFévrier est souvent le mois de la grisaille parisienne. L’hiver touche à sa fin, mais le froid est toujours présent et le vent continue de souffler. Tandis que l’ensemble de la communauté chinoise mondiale célèbre son nouvel an, de nombreuses grandes villes organisent leur propre carnaval. Rio de Janeiro, Venise, ou encore Veracruz, tous ont leurs propres festivités liées à la fête chrétienne de Mardi Gras.
On fait dériver le mot carnaval de carn (chair) et levare (enlever, lever, ôter) en italien. Cela forme le mot carnevale, parce que l’on mange beaucoup de chair pendant le Carnaval pour se dédommager de l’abstinence imposée pendant le Carême.
Les carnavals consistent généralement en une période où les habitants de la ville sortent déguisés (voire masqués ou bien maquillés) et se retrouvent pour chanter et danser dans les rues, jeter des confettis, éventuellement autour d’une parade.
D’après le calendrier religieux, le carnaval débute à l’Épiphanie (le 6 janvier), date qui marque la fin des fêtes de Noël, et s’arrête le mardi gras, veille du début de la période de carême. En France, le plus grand de ces carnavals se trouve à Nice, sur la Côte d’Azur. C’est donc là-bas que nous nous sommes rendus pour vous faire partager la folie d’un charivari de roi, qui se déroule cette année du 12 au 28 février 2010.
Nice, 5ème ville de France
Avec le million de personnes qui fait le déplacement jusqu’à Nice chaque année pour participer au Carnaval, l’évènement peut se targuer d’être le plus gros de France, et la fleur de lance des 850 évènements culturels, festifs ou sportifs organisés à Nice chaque année. La capitale des Alpes-Maritimes, forte de 350.000 habitants, est la deuxième ville de la région PACA (Provence Alpes Côte d’Azur) derrière Marseille et la 5ème ville de France.
Elle investit chaque année plus de 6 millions d’euros dans cette fête gigantesque. Une bien bonne initiative, si l’on en croit les retombées économiques sur la région, estimées entre 30 et 35M€. En ce qui concerne la billetterie, gérée par l’Office du Tourisme et des Congrès de Nice, on compte pas moins de 130.300 billets vendus en 2009 pour assister aux divers corsos et autres batailles de fleurs, soit une recette de 1.8M€ pour l’Office. Mais ce n’est rien comparé au chiffre hallucinant de 600.000 personnes qui se seront pressées au total sur le parcours du cortège en 2009. Il est en effet possible d’y assister sans nécessairement prendre un billet, en se positionnant sur la Promenade des Anglais par exemple.
Mais il serait dommage de ne pas en profiter pleinement en s’acquittant du droit d’entrée pour assister aux festivités depuis l’une des 25 tribunes installées en pleine ville, sur la Place Masséna notamment. Au total, ce sont 7.922 places assises qui sont disponibles disponibles en Corso, dont 6.202 sur la place Masséna. Mais à quoi pouvons-nous nous attendre en assistant au Carnaval de Nice?
Le Corso Carnavalesque
Le carnaval est constitué de plusieurs types d’évènements. Le plus emblématique d’entre eux est sans nul doute le corso carnavalesque. Il se compose de 20 chars conçus selon le thème du carnaval de cette année, et d’environ 30 “grosses têtes” en carton-pâte et de 200 éléments d’animation, véritables satellites des chars. Il devient un défilé bigarré aux couleurs éclatantes auquel se mêlent les arts de rue et groupes musicaux venus du monde entier. Le soir, tous les chars sont éclairés, les corsi illuminent alors le cœur de Nice.
Le premier char du défilé n’est autre que le Roi du carnaval, suivi de la Reine et de leur fils, Carnavalon. Pendant toute la durée des deux semaines des festivités, le Roi et la Reine trônent au bout de la Place Masséna, encadrant un écran géant diffusant en boucle les images du Corso précédent. Le premier soir, le Roi prend en effet les clés de la ville, annonçant le règne de l’éphémère et donnant droit à toutes les exubérances possibles et imaginables. La folie est de rigueur, tout autant que l’originalité.
Au dernier soir, selon la tradition, Sa Majesté Carnaval défile seule, avant d’être brûlée sur un bûcher en mer ou parfois sur la grève. Un feu d’artifice sonorisé est alors tiré sur la Baie des Anges et la colline du Château s’embrase comme en écho.
Chaque Carnaval est une production originale. Être carnavalier n’est pas un métier, mais une passion, une vocation. Le vaste atelier dans lequel œuvrent ces artisans, nommé la “Maison du Carnaval”, se transforme en un lieu magique pour quelques mois. Ce travail est le fruit d’une collaboration avec un coordinateur artistique issu du cinéma et de la publicité.
Si les procédés, les techniques et les matériaux nouveaux ont permis la mécanisation, l’articulation et la modernisation des sujets, les fondements de la fabrication des chars et des “grosses têtes” sont les mêmes qu’à l’origine. La création d’un personnage en carton-pâte répond à des techniques ancestrales : dans un moule, les couches de papier sont successivement collées les unes sur les autres.
Ensuite, les peintres donnent la véritable signature à cet art niçois nuancé, puis les costumières apportent la touche finale. L’exigence artistique étant toujours plus grande, les carnavaliers s’adjoignent les compétences de sculpteurs afin de parfaire la qualité et la beauté des chars. Nice et ses habitants bénéficient ainsi d’un savoir-faire centenaire en ce qui concerne les carnavals, car celui-ci ne date pas d’hier.
Origine
La tradition du Carnaval nous ramène au Moyen-Âge. L’étymologie du mot “carnaval” la plus communément retenue est donc “carne levare”, “enlève la chair”. À cette époque, les Niçois, avant de jeûner pendant 40 jours, selon la tradition catholique du Carême, profitaient d’une cuisine riche et copieuse. Cette période festive était accompagnée d’une série d’animations : bals, mascarades, danses, farandoles, feux de joie, exhibitions diverses. Il était alors de mise de se moquer de tout et de tous aux dépens de chacun, caché derrière des masques, protégé par des déguisements et ce, jusqu’au Mardi-gras.
La première mention retrouvée de ces réjouissances remonte à 1294, lorsque Charles d’Anjou, Comte de Provence, signale avoir passé à Nice “les jours joyeux de Carnaval”. Au 17ème siècle, les excès ont rapidement été contrôlés par les “Abbés des Fous” chargés, par le clergé, de canaliser la liesse populaire. Sous l’influence du Carnaval de Venise, le Carnaval de Salon se développe comme les “Veglioni” au détriment des distractions de la rue. Les fêtes de Carnaval furent interrompues lors des grands évènements politiques et militaires qui ont marqué l’histoire comme durant la Révolution française ou le 1er Empire.
En 1830, un 1er cortège fut organisé en l’honneur de Charles-Felix et de Marie-Christine, souverains du Royaume de Piémont Sardaigne. La trentaine d’équipages défilant pour le roi et la reine annonçaient le futur déroulement du Carnaval. Jusqu’en 1872, la fête battit son plein, dans les rues de Nice, au gré des inspirations de chacun : la foule déguisée se bombardait de confetti de plâtre, de farine et d’œufs.
En effet, impossible d’envisager un carnaval sans confetti. La mode ne fut pas toujours à ces légères pastilles de papier colorées. Vers 1830, il y eut les "Coriandoli", friandises coûteuses, qui furent donc rapidement remplacées par des œufs remplis de suie ou de farine, des haricots ou pois chiches jusqu’à l’apparition des confetti en plâtre, ou “confetti italien”. Dangereux, ils furent définitivement proscrits en 1955 et remplacés par du papier pour la plus grande joie des protagonistes. C’est en fait en 1892 qu’apparut pour la première fois à Nice, sous le nom de “confetti de Paris”, le confetti moderne, en papier, qui avait été lancé l’année précédente au carnaval de Paris.
En 1873, le Niçois Andriot Saëtone prit l’initiative de fonder le Comité des Fêtes qui, sous le patronage de la municipalité, fut chargé d’organiser et de donner de l’ampleur aux festivités. Des cortèges de chars, des tribunes payantes, une mise en scène structurée… firent leur apparition.
Ainsi, le 23 février 1873, Carnaval 1er entre dans la ville. Le Carnaval moderne était né, auquel Alexis Mossa et son fils, Gustav Adolf, apportèrent, jusqu’en 1971, un étonnant particularisme, actualité, grotesque et fabuleux, réalisant les maquettes des chars les plus spectaculaires qui aient défilé à Nice.
Le 14 février 1882, Sa Majesté “Triboulet” fit une entrée triomphale dans la cité : le modeste pantin de paille et de chiffons, jusque-là spectateur immobile sur la place de la Préfecture, participait pour la première fois au cortège, trônant sur le “Char royal” identique à celui d’aujourd’hui. Les cortèges se déroulaient au cœur de la ville selon une dizaine de parcours différents et sitôt les animations terminées, la fête se prolongeait dans les quartiers. De petits chars créés pour l’occasion devenaient alors les symboles de festivités plus localisées encore.
Les premières et secondes guerres mondiales ont empêché Carnaval de régner durant plusieurs années. En 1991, Carnaval devait être “Roi des Fous”, mais la Guerre du Golfe l’oblige à renoncer également… Pour fêter le Roi de l’€uroland, en 2002, des Ymagiers issus de la presse européenne et même mondiale ont été appelés à livrer leur vision du passage à l’€uro. A évènement unique, choix de dessinateurs unique!
La confection d’un char
Le premier maillon dans la chaîne de fabrication est l’Office du Tourisme et des Congrès de Nice qui appelle à candidature pour la création de vingt dessins dans l’esprit du thème choisi. Depuis 2000, les dessinateurs de presse sont les Ymagiers et proposent les dessins des chars. Le directeur exécutif et le directeur artistique sélectionnent les meilleures propositions de chars. Depuis la loi Sapin, l’appel d’offre est d’usage. Cette loi de 1993 a contraint les très nombreux carnavaliers à se regrouper en société, passant d’une centaine de familles à quatre ou cinq. S’ensuit alors un tirage au sort pour définir quels carnavaliers feront quels chars.
La construction elle-même débute en général en octobre. Il faut alors :
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Échafauder l’ossature en fer (deux tonnes par char) et les différentes articulations hydrauliques motorisées sur une plate-forme de trois mètres sur douze, montée sur essieux, le tout atteignant près de huit mètres de haut.
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Cette structure se voit appliquée des lattes de bois ou de grillage où sont accolées différentes couches de papiers rigides (mélange de cartes postales, papier journal, papier kraft, etc) avec une colle artisanale constituée d’eau chaude et de farine. Puis à partir de moules, deux méthodes sont employées. D’un côté, et selon la tradition, on réalise les bustes et les visages en résine ou en polystyrène, de l’autre, on utilise le polyester.
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Puis vient le temps du maquillage où cinq tonnes de peinture sont utilisées. Et enfin les habits sont confectionnés à même les mannequins.
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Au final, l’installation du système électrique, pour la motorisation et l’éclairage, est intégrée au char.
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Le record pour la taille d’un char est détenu par le “Roi des mascarades” de 2009. Il mesure dix-sept mètres de haut et arrive camouflé derrière les masques des rois des anciennes éditions du carnaval. En 2007, le “Roi de la très grande Mêlée” représentant Jacques Chirac atteignait les treize mètres de haut, dont près de six mètres pour la tête.
Le thème et les chars du Corso 2010
En 2010, "Roi de la Planète Bleue" évoque l’histoire de la Terre dans toutes ses phases et acceptions sous le prisme de l’écologie. Le Carnaval retrace ainsi les errances de l’homme, ses erreurs jusqu’à une récente prise de conscience encore balbutiante certes. Tout cela est exprimé dans une fantaisie novatrice et délirante…
Cette année, l’identité visuelle est conjointement donnée par des dessinateurs collaborateurs de grands journaux internationaux (Soleil de Québec, Sincho ou Wall Street Journal…), témoins privilégiés de leur temps, des artistes ayant une maîtrise de la culture locale (Moya, Broquet…), des créatifs d’agence et certains carnavaliers.
Les chars 2010 sont particulièrement volumineux, fournis et mécanisés : de 8 à 17 m de haut et débordant souvent des plateformes en largeur comme en longueur. En voici la liste :
Le Roi de la Planète Bleue
Œuvre de Cédric Pignataro, c’est “Une nouvelle génération multicolore et protectrice de la planète qui arrive en force pour prendre le relais d’un égoïsme et d’une étroitesse d’esprit antédiluvienne…”
Son créateur est carnavalier, comme sa famille l’est depuis quatre générations. Lui est passionné par l’histoire du Carnaval. Il a œuvré également pour Disneyland Paris et exposé à l’hôtel Negresco. Il voyage à la découverte de cet univers et de ses artisans partout dans le monde.
La Reine, Notre Planète bleue fertile et généreuse. Elle est porteuse d’avenir
Bon Voyage
La Vie reprend ses droits
La Révolte des… bêtes
Ces quatre chars sont des créations de Gérard Artufel. Diplômé de l’école supérieure des Beaux-Arts de Marseille, il réalise des sculptures religieuses pour le Vatican puis expose ses toiles à Marseille, en Turquie et en Russie. En parallèle, il sculpte pour le Carnaval depuis quelques années.
Carnavalon : Eole… la soufflerie
Les générations futures sauvent la planète : à moins de gonfler la Terre, la cigogne ne sait plus où déposer les bébés…
Yes we can be ecolos… enfin : Le président Obama en route vers un monde plus écologique
Trois créations d’Hervé Moreau. Sa passion pour la mode l’a amené à faire ses études de stylisme à Nice et Cannes où il apprend le modélisme et les techniques de couture. Petit-fils du carnavalier Jean-Louis Arnaut, le Carnaval est, pour lui, une histoire de famille.
La planète porteuse…
Né en 1957 à Paris, Tignous a créé ce char et cultive l’ironie, le paradoxe et se rit des prétendus tabous. Desinateur dans la presse (Marianne, Charlie Hebdo) depuis 1980, son style fait de lui une valeur sûre et durable par-delà les mondes et les courants de pensée. Une signature qui compte.
Urgences : la planète est malade de nos inconséquences… saura-t-on la soigner à temps ? Il y a urgence !
Racing Man : Arrête ton char Ben-Hur, la course est perdue d’avance !
Pour sa 10ème participation, le dessinateur humoristique Kristian signe ces deux chars. En 1981, son premier dessin professionnel paraît dans le Dauphiné Libéré. Auteur d’une revue de presse humoristique hebdomadaire sur France 3 Côte d’Azur, il a “prêté” sa plume 6 ans au Festival International du Film de Cannes. Il croque pour l‘hebdomadaire le plus lu du Japon, le magazine Sincho.
Green Gargantua : Gargantua est devenu écolo-responsable et vit en harmonie avec l’écosystème…
Né à Washington, son créateur Chad Crowe intègre l’école Joe Kubert de dessin et des arts graphiques, puis le collège des arts de Northwest et enfin l’université de Portland. Il obtient son diplôme d’Art puis de Sciences Politiques à l’université de Washington. Il collabore à de nombreuses publications.
La chaîne alimentaire…
Né en 1955 au Québec, André-Philippe Côté est caricaturiste au quotidien le Soleil de Québec, depuis 1997. Ses œuvres sont régulièrement reprises dans Courrier International, Le Monde et Ouest-France. 1er prix du concours de caricatures de l’Université de Berkeley en 2003, il obtient de nombreux prix en BD au Québec.
Le tri sélectif : c’est pas pour les cochons…!
Né à Troyes, Patrick Moya arrive à Nice en 1970 et s’y est installé. Sans arrêt en mouvement et vouant sa vie à l’Art, il participe à d’innombrables expositions de groupe, mais aussi à des performances, happenings, comme des dessins de presse sans oublier ses îles sur Second Life très prisées.
La résistance à la malbouffe : José lutte contre la malbouffe… les hamburgers sont traités comme des romains !
Jungle Nico : Nico de la Jungle s’érige en défenseur de la faune et la flore de la planète bleue…
Miss Météo : elle émerge d’un lit de nuages cotonneux pour annoncer les avis de grand vents sur la planète, liés aux changements climatiques
Pour leur première participation, les créatifs de l’agence Félix Création, basée à Annecy ont créé trois chars pour le Carnaval de Nice. Il s’agit d’une agence de communication globale qui, depuis 17 ans, intègre toutes les composantes éditions, multimédia/internet, packaging, média, identité visuelle et conseil stratégique évènementiel.
La Reine des grenouilles… la Rainette, colorée, sympathique, charmante, attendrissante et aussi synonyme d’énergies positives pour l’avenir de tous
L’affiche du Carnaval 2010, imaginée par l’agence Œil Neuf, a été revue et revisitée par les carnavaliers niçois, pour donner vie à un char ludique, qui retranscrit le look drôle et attachant de la petite grenouille locale….
Des chiffres impressionnants
Au total, chaque corso implique la participation de pas moins de 3500 artistes, danseurs, manipulateurs, échassiers, conducteurs, musiciens, funambules et autres participants costumés. Ils sont divisés en 60 troupes et entourent les 20 chars du carnaval. En tout, ce sont 150 grosses têtes qui gravitent autour des chars principaux comme autant de satellites. Constituées d’une simple figure géante posée sur roulettes et dans laquelle prend place un manipulateur, ces grosses têtes sont bien sûr la cible privilégiée du public, qui leur lancent des confettis et les aspergent de serpentins en spray.
Puisque l’on parle de confettis, notez que pas moins de 20 tonnes de ces petits morceaux de papier colorés sont jetés chaque année dans les rues de Nice lors du Carnaval. Chaque édition représente ainsi 4000 heures de travail réparties sur 6 mois. De quoi attirer de la presse et des visiteurs internationaux. Ce sont ainsi en provenance de 15 pays que viennent les participants du Carnaval de Nice, le plus grand en France et le troisième au monde.
A suivre dans la seconde partie de notre reportage : la bataille de fleurs et ses coulisses
Voir toutes les photos du Corso Carnavalesque du Carnaval de Nice 2010 dans la galerie Picasa de TravelPics
Reportage par Alexandre Rosa et Stéphane Hacquin
Ces chars sont gigantesques. Nous sommes vraiment très gâtés avec une galerie photos de pratiquement 500 photos. Nous pouvons suivre ce carnaval grandiose pas à pas. Quant au reportage vidéo, il complète très bien le reportage photo. Beau travail à vous deux.
En prenant des vues depuis le jardin suspendu de Nice, Travelpics.fr montre sa parfaite connaissance de Nice et la « baignade » en pleine nuit l’assurance qu’il n’y a pas de rocher sous cette eau noire. Null doute que le carnaval en cette période de l’année doit donner un aspect exotique à cette grande ville un peu comme lors de la fête spontanée qu’il y a eu lors du titre de champion du monde de football en 98.
Du coté du reportage : texte / film / présentation cela commence à devenir un long métrage. Dans ce cas, je suggère d’y introduire une trame / fil conducteur qui renforcera l’intérêt.