Les Aiguilles de Port-Coton à Belle-Île en Mer : le trésor de Claude Monet
Gravures rupestres d’Alta–des rennes de l’âge de pierre gravés le long des fjords
Storforsen – les plus grandes cataractes naturelles d’Europe traversent la Laponie
Cathédrale Luthérienne d’Helsinki – une icône allemande sur l’ancienne terre des tsars
Norske Opera – le renouveau de la banlieue d’Oslo en lignes obliques
Le Monastère d’Horezu, chef-d’œuvre de l’art Branconvan en Valachie
Le château de Dracula au cœur des Carpates : la citadelle de Poenari
Falaises de Moher – quand l’Irlande plonge de 214 mètres dans l’Atlantique
Château de Balmoral – la résidence écossaise de la Reine Victoria et du Prince Albert
Panthéon de Rome – le plus grand dôme de l’Antiquité, tombeau des grands Hommes
Bastion des Pêcheurs – un rempart « moderne » sur les hauteurs de Budapest
Statue de la Liberté de l’île des cygnes à Paris – une maquette signée Bartholdi
Bryggen – les demeures en bois colorées de la Ligue Hanséatique à Bergen
La Pointe du Raz – une proue de granite à l’extrême ouest de la France
Arènes de Lutèce : un amphithéâtre gallo-romain au cœur de la capitale
Chinagora – un complexe touristique sous forme de Cité Interdite fantôme à deux pas de Paris
De la Bavière à la Provence : des santons à la basilique de Fourvière pour sa crèche de Noël géante
Marché Médiéval de Noël à Provins – Rois Mages et troubadours animent banquet et bal d’époque
Salon de la Plongée Sous-Marine 2010 – Baptèmes avec ou sans bouteilles
Posté le Mercredi 20 janvier 2010dans Bains, Salons, Sportpar Alexandre RosaImprimerC’est du 15 au 18 Janvier 2010 que s’est déroulée la 12ème édition du Salon International de la Plongée Sous-Marine dans le Hall 6 du Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris. Malgré un temps plutôt morose, un public toujours plus averti s’est une fois de plus déplacé en masse pour découvrir dans les allées du salon toutes les nouveautés 2010 offertes par les différents acteurs de cette industrie qui s’adresse à la fois aux sportifs et aux vacanciers.
Du fabriquant de matériel aux prestataires de séjours clés en main en passant par les écoles de plongée, ils étaient tous au Paris International Dive Show. Un nom anglais tout ce qu’il y a de plus formel qui indique avec justesse que ce salon ne concerne pas que l’hexagone. Déjà en 2008, pas moins de 30% des exposants étaient en effet étrangers. Du côté des visiteurs, on ne peut pas en dire autant puisque seuls 10% du visitorat avait fait le déplacement depuis l’étranger pour visiter ce salon. Ces chiffres montrent toutefois l’attractivité et la notoriété de ce salon qui joue le rôle de vitrine internationale de tout un secteur d’activité. TravelPics.fr s’y est rendu pour tester une pratique que l’on a pas tous la chance de pratiquer une fois dans sa vie : plonger.
Car durant les quatre jours tout au long desquels s’est déroulé le salon, il était possible pour tous les visiteurs de s’initier à la plongée sous-marine au sein du grand bassin installé au cœur du Hall 6. Avec ses 250 m², la piscine centrale du salon a fait le bonheur des néophytes (à partir de 8 ans) dont de nombreux groupes scolaires venus en nombre le vendredi et le lundi. Durant le weekend, en échange des 10€ réclamés à l’entrée du salon pour un tarif plein, quiconque pouvait passer son baptême de plongée avec bouteille, d’apnée, ou encore de recycleur.
Profonde de seulement 1,20 mètres, cette piscine n’était malheureusement pas chauffée, au grand dam de notre animateur qui s’est jeté à l’eau rien que pour vous (voir la vidéo tout en haut). 14 degrés, c’est donc ce que les visiteurs devaient affronter, heureusement équipés d’une combinaison recouvrant tout leur corps à l’exception des pieds, des mains et de la tête. Avouons-le cependant : si l’entrée dans l’élément aquatique est difficile, la combinaison accomplit rapidement son office, le corps du plongeur réchauffant l’eau passée sous la combinaison, qui est celle qui est directement en contact avec sa peau. Coupant la circulation de l’eau entre la piscine et l’intérieur de la combinaison, cette dernière permet de rester dans l’eau un temps certain, et heureusement pour les 20 moniteurs de la FFESSM (la Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-Marins), dont le comité de Paris Ile-de-France gérait le bassin sur le salon.
Tout était donc prévu pour que les visiteurs passent un bon moment, tout le matériel étant mis à leur disposition pour s’équiper ou se changer, de la combinaison aux palmes en passant par les bouteilles, le masque ou le tuba. Des maillots de bain et des serviettes jetables étaient même disponibles pour les étourdis qui auraient oublié les leurs. Mais la plupart des visiteurs n’en sont pas à leur première plongée. Renseignés et avertis, ils ne venaient pas pour une initiation en piscine mais pour découvrir les nouveautés présentées sur le salon. Après une période de crise ressentie par l’ensemble de l’industrie en 2009, un vent de renouveau semblait cette année souffler sur le salon, qui n’avait pourtant pas semblé perdre de vitesse déjà l’année passée.
On a ainsi pu découvrir sur le Salon de la Plongée 2010 les nouveaux modèles de détendeurs proposés par certains fabriquants, des combinaisons révolutionnaires protégeant toujours mieux le plongeur tout en lui permettant de mieux se mouvoir sous la surface de l’eau, mais aussi tout le nécessaire aux adeptes de la pêche sous-marine (arbalètes, harpons…) voire même de la photographie subaquatique. Plusieurs boutiques de photo sous-marine avaient ainsi leur stand sur le salon, ce qui n’a en rien gâché notre plaisir chez TravelPics puisque nous avons ainsi pu nous équiper afin de tourner un reportage qui vous emmène pour la première fois sous la surface de l’eau.
On l’a dit, il était également possible de tester plusieurs systèmes de recycleurs dans la piscine du salon. Contrairement aux bouteilles d’oxygène que les plongeurs ont l’habitude d’emmener avec eux sous l’eau, ces systèmes sont de véritables poumons portatifs. Leur fonctionnement implique, comme leur nom l’indique, un recyclage de l’air expiré par le plongeur, de telle sorte qu’aucune bulle ne se forme lorsqu’il respire sous l’eau. Le dioxyde de carbone (CO2) expiré par le plongeur est capté par un filtre à base de chaux intégré au système, tandis que l’air est réenrichi en oxygène à chaque respiration. Les pertes sont ainsi limitées, seuls 4% des 20% d’oxygènes de l’atmosphère terrestre étant en fait utilisés par le corps à chaque inhalation. Plutôt que de rejeter le reste dans l’eau, on réutilise donc plusieurs fois le même air, ce qui garantit au plongeur équipe d’un recycleur une autonomie plus importante qu’avec une bouteille classique. De plus, comme il ne produit pas de bulles, il peut approcher la faune aquatique de plus près, sans parler des applications réservées à l’armée, toujours intéressée par plus de furtivité.
Parlons également des mini sous-marins qui parcouraient la piscine centrale du Salon de la Plongée cette année. Plusieurs stands en faisaient la démonstration, dont celui de la Légion Etrangère et de la Marine Nationale. Pilotables à distance à l’aide d’une petite console équipée d’un écran et d’un joystick, ces drones sont équipés d’une ou deux caméras et éventuellement d’outils permettant à un opérateur demeurant bien au sec d’effectuer diverses actions dans un milieu sous-marin où des plongeurs n’auraient pas forcément pu se rendre, ou bien en ayant besoin de plus de temps. Mis à l’eau en quelques secondes, ils sont notamment utilisés dans des domaines aussi variés que l’inspection de barrages, d’explorations d’épaves ou de sondage des fonds marins. Nous avons pu constater à quel point ils étaient maniables et suffisamment petits pour se faufiler partout. Seul le cordon ombilical qui les relie à la console de l’opérateur limite finalement leurs mouvements.
Du côté des animations, les visiteurs ont également pu prendre part à des séances de tir sur cible sous-marine et à des matches de hockey subaquatique. Les diverses fédérations concernées avaient toutes leur stand, pour le plus grand plaisir des visiteurs à la recherche de pratiques sportives sortant des sentiers battus. Pour les âmes plus portées vers le domaine artistique, il était également possible de s’initier au dessin subaquatique et de repartir avec son dessin réalisé sous l’eau.
La piscine centrale du Salon de la Plongée proposait également de découvrir le Tryton, une console de divertissement sous-marine destinée aux élèves plongeurs effectuant des plongées en piscine. Afin de mieux s’imaginer en pleine mer, le Tryton diffuse sur son écran intégré des images tournées dans les fonds marins de Tahiti, des Bahamas ou de la Réunion. Véritable télévision aquatique, le Tryton propose également des jeux vidéos auxquels ont peut s’adonner tout en plongeant. Nous l’avons testé, et même si nous n’avons pas réellement eu l’impression de nous retrouver en pleine barrière de corail, l’impression de quitter la piscine pour des eaux plus chaudes l’espace de quelques instants était assez intéressante.
Certains stands de fabricants de matériel disposaient de leur propre piscine afin de proposer à leurs clients de tester le matériel directement sur place. Celui d’Aqualung par exemple, situé près de l’entrée du salon, faisait pas moins de 3 mètres de profondeur et disposait d’une eau chauffée à 25°C. Mais attention, car si l’essai est gratuit et ouvert à tous, il n’est pas destiné aux initiations mais bien réservé aux clients potentiellement intéressés. Et ils étaient nombreux. En 2009, ils étaient un peu plus de 39.000 à avoir fait le déplacement malgré la crise.
Comme dans le domaine de la mode, les nouvelles collections de combinaisons étaient présentées en avant-première au Salon de la Plongée et des conférences animées par des spécialistes allaient plus loin dans l’étude de domaines aussi variés que la protection du requin citron à la présentation du film Océans de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud, dont la sortie en salles est prévue pour le 27 Janvier 2010.
Si le thème choisi pour cette 12ème édition du salon était “les îles”, c’est que le Salon de la Plongée met chaque année une destination à l’honneur depuis 2004. Après Tahiti, la Thaïlande, la Réunion, la Martinique et les Philippines, ce sont donc les îles en général qui étaient mises en avant. Un choix qui se retrouve jusque dans l’offre de restauration proposée sur le salon, cette dernière offrant des spécialités exotiques originaires de diverses communautés insulaires représentées chacune par leur propre stand sur le salon. Mais comme la plongée ne se pratique pas que dans la mer, il était également possible de trouver des stands proposant des stages de plongée sous la glace ou encore de plongée souterraine. Une sorte de mélange entre la spéléologie et la plongée…
Voir toutes les photos du Salon de la Plongée 2010 dans notre galerie Picasa.
Article et photos par Alexandre Rosa
Images et montage vidéo par Stéphane Hacquin
Il faut en avoir du courage pour s’immerger dans une eau à 14° même avec une combinaison. Il faut quand même mettre ses pieds, ses mains et la tête dans l’eau. Au début, cela doit être assez difficile. Bravo à Alex et à Stef. Le reportage vidéo sous l’eau est très réussi et l’interview d’Alex très intéressante.
Je me suis amusé, tu sembles mourir de froid avec des spasmes dans la voix. Sinon, c’est l’homme de l’Atlantide (les plus anciens reconnaitront). Au fil du reportage, tu sembles intégrer le fait que sous l’eau le pouce levé veut dire qu’il faut remonter et tu préfères le signe du O avec le pouce et l’index. Je trouve aussi que l’on ressent plus le plaisir que vous prenez à ces reportages. C’est bon, mais attention que cela ne devienne pas narcissique, il y a là une intéressante marge de progression.