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Le château de Dracula au cœur des Carpates : la citadelle de Poenari
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Marché Médiéval de Noël à Provins – Rois Mages et troubadours animent banquet et bal d’époque
Feux d’artifices du 14 Juillet 2009 pour les 120 Ans de la Tour Eiffel
Posté le Mercredi 15 juillet 2009dans 14 Juillet, Feux d'artifices, France, Paris, Special Eventpar Alexandre RosaImprimerImpossible de terminer un bon 14 Juillet sans feux d’artifices dignes de ce nom. Si la plupart des villes de banlieue parisienne tirent leur propre feu le 13 Juillet, c’est sans doute que celui organisé par la Mairie de Paris offrait une concurrence trop importante cette année.
À l’occasion des 120 ans de la tour Eiffel, les artificiers du Groupe F, l’équipe qui avait illuminé le passage à l’an 2000, proposaient dès 22h45 un dispositif de tir ambitieux. Pendant 30 minutes, 120 générateurs de flammes, 30 projecteurs vidéo et 12 projecteurs de lumière très grande puissance ont contribué à un spectacle éblouissant, tiré depuis la Tour Eiffel et le Trocadéro. Ce spectacle, conçu en 3 dimensions, était visible depuis tous les sites de Paris où l’on pouvait voir la tour.
Entre la soirée inaugurale des jeux olympiques d’Athènes, celle de clôture en collaboration avec Björk, entre un futur projet sur Big Ben à Londres et un grand spectacle à Pékin pour fêter dignement la saison de la France en Chine, il est en fait difficile de voir le Groupe F en France. Les prestigieux artificiers étaient pourtant là avec un show qui allait bien au-delà d’un simple feu d’artifice.
Pour la première fois depuis le 31 décembre 1999, les fusées ne sont pas tirées que depuis les Jardins du Trocadéro et le Pont d’Iéna mais depuis la Tour Eiffel elle-même. En conséquence, les figures offertes aux yeux du million de personnes qui étaient attendues sur le Champ de Mars étaient tout à fait originales.
Par ailleurs, deux immenses tours installées de part et d’autre du Champ de Mars abritaient un équipement inhabituel pour la Tour Eiffel. Peut-être inspirés par les feux d’artifices de Disneyland Paris, qui utilisent des projections animées sur le Château de la Belle au Bois Dormant comme élément central, les metteurs en scène du Groupe F ont utilisé des projections géantes sur la Tour Eiffel pour la première fois. L’effet était saisissant, la narration se faisant sans accroc grâce à des projections convaincantes parfaitement calées.
Ce matin, la Préfecture de Police communiquait un chiffre légèrement supérieur à un million de spectateurs pour ce spectacle incroyable. Les français étaient donc 400.000 de plus qu’en 2008 pour assister au spectacle. Il faut dire qu’un concert gratuit de Johnny Hallyday et de Christophe Maé était donné au pied de la Tour Eiffel en première partie de soirée pour cette année exceptionnelle.
Malgré l’attractivité de la soirée concoctée par la Mairie de Paris, il n’était pas aisé pour les spectateurs de se rendre sur place. La plupart des stations de métro situées aux alentours du Champ de Mars ont en effet fermé leurs portes dès 18h et les stations de Vélib’ voisines ont été vidées et rendues indisponibles. Quant à la circulation automobile, elle était bien sûr bloquée dans un large rayon autour de la Tour Eiffel. Seul moyen de se rendre sur place : à pied à partir de la station la plus proche, située aux Invalides.
Pour cet hommage anniversaire à Gustave Eiffel et sa création la Grande Dame de fer de Paris, la Mairie de Paris a dépensé 500.000 € pour le feu d’artifices seul. Ce dernier commençait, à la surprise de tous, par une danse entamée par la Tour Eiffel elle-même, se tortillant sur le côté grâce à la magie des effets spéciaux rendus possibles par les projections mises au point sur l’édifice.
Tout au long de la dizaine de tableaux qui composaient ce spectacle pyrotechnique haut de gamme, la narration revenait sur l’histoire de la Tour Eiffel. De l’exposition universelle de ses débuts jusqu’au passage à l’an 2000, en passant par toute la période pendant laquelle la tour a été utilisée comme émetteur radio puis de télévision, tout y passe. On suit facilement la trame grâce au compteur d’années qui apparaît au pied de la tour entre chaque tableau.
L’utilisation de la tour comme émetteur était représentée à l’aide de fusées tirées du sommet de l’édifice dans toutes les directions. Les deux guerres mondiales que la Tour Eiffel a connu étaient mises en musique par Dmitri Chostakovitch et sa 7ème Symphonie en ut majeur, intitulée “Leningrad”.
Trois tonnes de poudre d’étoile explosés dans le ciel et 15.000 ordres de tir informatisés plus tard, le feu d’artifices s’achevait déjà avec un grand final dont vous retrouverez la vidéo ci-dessous. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les moyens y étaient, même si une telle accumulation de bombes au même moment n’est en fait pas le meilleur moment du spectacle.
Après en avoir pris plein les yeux, il restait aux spectateurs à quitter le Champ de Mars parmi l’autre million de personnes présentes, ce qui n’était pas une mince affaire en dépit du nombre de rues adjacentes…
Reportage, photos et vidéos par Alexandre Rosa – © Juillet 2009
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