Les Aiguilles de Port-Coton à Belle-Île en Mer : le trésor de Claude Monet
Gravures rupestres d’Alta–des rennes de l’âge de pierre gravés le long des fjords
Storforsen – les plus grandes cataractes naturelles d’Europe traversent la Laponie
Cathédrale Luthérienne d’Helsinki – une icône allemande sur l’ancienne terre des tsars
Norske Opera – le renouveau de la banlieue d’Oslo en lignes obliques
Le Monastère d’Horezu, chef-d’œuvre de l’art Branconvan en Valachie
Le château de Dracula au cœur des Carpates : la citadelle de Poenari
Falaises de Moher – quand l’Irlande plonge de 214 mètres dans l’Atlantique
Château de Balmoral – la résidence écossaise de la Reine Victoria et du Prince Albert
Panthéon de Rome – le plus grand dôme de l’Antiquité, tombeau des grands Hommes
Bastion des Pêcheurs – un rempart « moderne » sur les hauteurs de Budapest
Statue de la Liberté de l’île des cygnes à Paris – une maquette signée Bartholdi
Bryggen – les demeures en bois colorées de la Ligue Hanséatique à Bergen
La Pointe du Raz – une proue de granite à l’extrême ouest de la France
Arènes de Lutèce : un amphithéâtre gallo-romain au cœur de la capitale
Chinagora – un complexe touristique sous forme de Cité Interdite fantôme à deux pas de Paris
De la Bavière à la Provence : des santons à la basilique de Fourvière pour sa crèche de Noël géante
Marché Médiéval de Noël à Provins – Rois Mages et troubadours animent banquet et bal d’époque
Au bûcher l’année passée islandaise!
Posté le Mercredi 28 janvier 2009dans Islande, Nocturne, Nouvel An, Payspar Alexandre RosaImprimerChaque pays a ses propres coutumes et célèbre tout au long de l’année ses propres festivals et évènements ayant marqué l’histoire locale. On constate que beaucoup de ces célébrations font intervenir l’élément feu dans leur déroulement. Des fameuses funérailles du Moyen-Age où les valeureux guerriers remportaient l’honneur d’être brûlé sur une barge à la dérive, aux toujours contemporains Bonfires anglo-saxons qui sont allumés début Novembre, on trouve de nombreux bûchers à signification symbolique de par le monde.
En Islande, c’est le 31 Décembre au soir qu’il est d’usage de brûler tout ce qui nous passe sous la main. Sur les places des villages mais aussi en ville, à Reykjavik notamment, sur de grands parkings, on allume le brenna pour la Saint Sylvestre : le Gamlárskvöld. On y brûle symboliquement l’année passée qui s’apprête à s’achever, peu avant de tirer les feux d’artifices traditionnels et populaires.
Aujourd’hui, ces évènements sont bien encadrés par les autorités locales, même si c’est encore le public qui gère l’organisation du bûcher. Des barrières sont tout de même installées à distance raisonnable pour prévenir les accidents. Mais cela n’en reste pas moins la fin de l’année islandaise et, en tant que tel, c’est une vraie cohue. Entre ceux qui tirent des feux d’artifices au milieu de la foule, ceux qui jouent avec des pétards, et ceux qui profitent de la foule pour partager leurs feux de joie, on est au coeur de l’action!
Les plus petits se promènent avec des bâtons pétillants (utilisés chez nous pour décorer les gâteaux d’anniversaire en faisant des gerbes d’étincelles), de telle sorte que tout le monde participe à la fête. C’est aussi et surtout l’occasion de se retrouver entre voisins et amis avant de se réfugier dans son jardin pour lancer son stock de fusées dans le ciel, peu avant minuit.
Une tradition préservée et fondamentalement sociale comme on aimerait en voir plus. Les évènements populaires qui ne coûtent rien mais qui réunissent du monde ont tendance à se faire rares…