Sur les bords du lac de Garde, au nord de l’Italie, se trouve la cité médiévale de Sirmione, dont l’entrée passe par un bastion véronais du 13ème siècle. Ce château est l’un des plus complets et les mieux conservés d’Italie, ainsi qu’un des rares exemples de fortification en bord de lac. La construction du fort [...]

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Claude Monet décrivait ainsi les Aiguilles de Port-Coton à Belle-île-en-Mer, qu’il a peintes à maintes reprises : "C’est sinistre, diabolique, mais superbe et je ne crois pas retrouver pareille chose ailleurs". Il n’est pas le seul que les lieux aient inspiré : Matisse, Russell, Auburtin… Situées sur la côte sauvage de cette île, la plus [...]

Les Aiguilles de Port-Coton à Belle-Île en Mer : le trésor de Claude Monet

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Storforsen – les plus grandes cataractes naturelles d’Europe traversent la Laponie

En Finlande, Helsinki est l’une des rares villes au monde à posséder pas moins de trois cathédrales. La plus connue d’entre elles est dénommée Helsingin tuomiokirkko en finnois. C’est la cathédrale évangélique luthérienne d’Helsinki. Située en plein centre-ville, sur la place de Senaatintori, elle fut construite entre 1830 et 1852 dans un style néoclassique selon [...]

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Située à 2518 kilomètres du Cap Nord, le point le plus septentrional d’Europe, la péninsule de Lindesnes n’en est pas moins située en Norvège elle aussi. Si cette distance est si importante, c’est que la Norvège s’étend sur d’immenses étendues, du nord au sud, à l’ouest de la Scandinavie. Lindesnes en est son point le [...]

Phare de Lindesnes : le point le plus méridional de Norvège, où se rencontrent Mer du Nord et Mer Baltique

Le Norske Opera, l’opéra d’Oslo, est l’une des plus récentes et plus étonnantes constructions modernes de Norvège. Construit sur le port commercial et industriel du quartier de Bjørvika, dans la partie est du centre-ville de la capitale du pays, l’édifice abrite l’Opéra National de Norvège (opéra et ballet). Contrôlée par Statsbygg, l’agence gouvernementale qui gère [...]

Norske Opera – le renouveau de la banlieue d’Oslo en lignes obliques

La Valachie est la mère patrie des roumains, son nom dérivant de Vlach, ancien terme utilisé pour désigner l’ethnie roumaine. Cette région couvre le tiers sud du pays, coupé en deux par le cours de l’Olt. Souvent reléguée au second plan, voire négligée par les guides et les circuits touristiques, la Valachie ne saurait rivaliser [...]

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Le château de Dracula au cœur des Carpates : la citadelle de Poenari

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Falaises de Moher – quand l’Irlande plonge de 214 mètres dans l’Atlantique

L’Ecosse est connue pour ses châteaux. Beaucoup sont hantés selon les légendes qui font des Highlands écossais une région du globe empreinte de mystères qui inspire, aujourd’hui encore, les cinéastes du monde entier (la sortie de "Brave", le film des studios Pixar de 2012, est là pour le prouver). Pourtant, certains châteaux écossais ne sont [...]

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Le Halászbástya, ou Bastion des Pêcheurs, est une terrasse de style néo-gothique et néo-romane située à Budapest, sur la rive Buda du Danube. Elle surplombe la capitale hongroise depuis la colline du château de Budapest, tout près de l’église Matthias. Le Bastien des Pêcheurs fut dessiné et construit entre 1895 et 1902 selon les plans [...]

Bastion des Pêcheurs – un rempart « moderne » sur les hauteurs de Budapest

En raison de son statut de monument universel, la statue de la Liberté a été copiée et reproduite à différentes échelles et en divers endroits du globe. Ces reproductions vont des simples miniatures souvenirs vendues dans la boutique du musée de la structure, aux reproductions à grande échelle qui siègent à l’entrée de certaines villes, [...]

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Une ville construite sur des collines ne manque généralement pas d’attrait. Si elle est située sur une péninsule, un port lové en son cœur, s’y ajoute la beauté. Capitale de la Norvège occidentale, Bergen occupe 7 collines, à l’instar de Rome. Elle s’est développée vers l’intérieur des terres et le Puddefjorden à partir de son [...]

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Merlin l’Enchanteur en comédie musicale au Palais des Congrès de Paris

Posté le Vendredi 08 janvier 2010dans Comédie Musicale, Théâtrepar Alexandre RosaImprimerText Resizer Text Resizer

Quitte à louer une salle telle que le Palais des Congrès de Paris à plein temps pour y jouer une comédie musicale en soirée seulement, autant en profiter pour y produire un spectacle pour enfants. C’est ce qu’à dû se dire Serge Tapierman, producteur de Grease à Paris. Nous sommes au mois de décembre. Les enfants sont en vacances et les parents désirent leur faire plaisir. L’occasion est parfaite de ressortir un spectacle testé à Lyon pour trois représentations un an plus tôt, en 2008. Il s’agit d’une comédie musicale sur Merlin l’Enchanteur entièrement nouvelle. Nous sommes allés voir ce que pouvait donner cette création française.


Il faut d’abord insister sur le fait que ce spectacle est destiné aux enfants. Car autant le dire tout de suite : les autres vont s’ennuyer. Pourtant, comme vous l’aurez compris en lisant notre critique de Grease, nous aurions été en droit de nous attendre à mieux de la part de MC Productions, la petite société qui monte dans l’univers du musical à la française. Peut-être avions-nous oublié de faire la distinction entre les deux gros secteurs d’activité de la société : d’un côté les adaptations de musicals de Broadway à l’anglo-saxonne (Un Violon sur le Toit, Grease ou encore Nonnesens), et de l’autre les créations originales reprenant des thèmes chers à l’imaginaire populaire ou des personnages célèbres remis au goût du jour. Aladin, Le Livre de la Jungle et La Petite Sirène étaient ainsi passés entre les mains du producteur Serge Tapierman, avec plus ou moins de succès. Merlin l’Enchanteur vient finalement s’inscrire dans cette lignée de créations sans grande saveur, et voici pourquoi.

Le spectacle revisite la légende du Roi Arthur et des chevaliers de la Table Ronde en suivant le parcours initiatique du chevalier Lancelot à la recherche de l’épée Excalibur, seule garante de l’harmonie entre les hommes. Le metteur en scène, Ned Grujik, présente cette comédie musicale comme un spectacle qui « s’adresse à toute la famille » dans un univers situé à mi-chemin « entre Harry Potter et Le Monde de Narnia« . Des références résolument modernes, qui dévoilent une inspiration et un choix artistique clairement visibles dès les premières minutes du spectacle. Utilisant à outrance la capacité de Merlin à voyager dans le temps, les auteurs du livret ont multiplié les anachronismes burlesques, au risque de décrédibiliser une partie du spectacle. C’est ainsi que Merlin apparaît sur scène pour la première fois sur une monture n’étant autre qu’un scooter, et qu’il porte des baskets rouges tout au long du spectacle. On aime ou on n’aime pas, mais ça ne s’arrête pas là.

On dit souvent d’un film ou d’une pièce théâtrale telle que celle-ci qu’elle a ses qualités et ses défauts, mais qu’il n’y a pas pire qu’une comédie qui ne fait pas rire ou qu’un film d’horreur qui ne fait pas peur. On se retrouve ici dans la première catégorie, car malheureusement on peine à trouver ce qu’il peut bien y avoir d’autre à trouver dans Merlin que des gags tombant définitivement à plat. Délirants, simplets et crétins, les personnages mythiques tels qu’ils sont représentés dans Merlin l’Enchanteur font peine à voir. On en viendrait presque à se sentir gênés pour les comédiens, bons pour la plupart, de se retrouver à interpréter de tels rôles. Le ridicule est poussé à un tel point qu’il en devient difficile de s’y attacher ou d’avoir la quelconque motivation pour suivre leurs aventures, de toute façon bâclées.


Car il n’existe pas d’histoire définitive de Merlin. Il s’agit d’un ensemble de légendes orales d’origines moyenâgeuses reprises dans des romans et films plus récents, chacun à leur manière. Ce mélange de récits forme un univers aux multiples versions, dont Merlin l’Enchanteur reprend les grandes lignes en se permettant de larges libertés. Le spectacle commence ainsi par une scène présentant le jeune Roi Arthur sortant l’épée magique d’Excalibur de sa stèle. Une seconde plus tard, Merlin lui décrit sa destinée : il épousera Guenièvre et règnera sur le royaume. Ni une ni deux, voilà la princesse sortie de nulle part et le mariage expédié en une chanson. Quand la Fée Morgane, la méchante de l’histoire, vient dérober son épée à notre héros et que Merlin promet de la lui retrouver, on s’attend à ce qu’Arthur vienne avec lui. Que nenni! C’est un deuxième héros en la personne de Lancelot, ici un couard prétentieux, qui lui vole la vedette. On se retrouve ainsi avec deux héros en un seul et même spectacle, ce qui ne rend pas l’action facile à suivre pour les enfants. Ceux que nous avons pu observer ont d’ailleurs bien vite laissé tomber, préférant jouer avec leur épée en plastique lumineuse chèrement obtenue à la boutique du spectacle.

On pourrait penser que les chansons, qui occupent les deux tiers du spectacle en dépit de sa très courte durée (à peine 1h20 sans entracte) parviendraient à capter l’attention de nos chères têtes blondes. Mais ce n’est pas le cas. Curieusement, ils semblaient plus concentrés lors des séquences parlées, sûrement impatients de savoir où l’intrigue pouvait bien vouloir en venir. En cela, on pourrait reprocher aux chansons de ralentir le développement de l’histoire, en dépit de leur relative qualité générale. C’est Bernard Poli qui a composé la bande originale du spectacle, comme du temps d’Aladin, de la Petite Sirène et du Livre de la Jungle du même producteur. Tantôt moderne, tantôt plutôt lyrique, elle s’en sort correctement sans être transcendante. Certaines chansons exploitent à merveilles les capacités vocales des meilleurs performers, comme la Fée Coquette. D’autres poussent les chanteurs à hurler dans des chansons faussement rock, comme celles de la Fée Morgane, qui a eu bien du mal à faire danser la salle à chacune de ses apparitions.

Les arrangements musicaux ont été réalisés par Fred Colas (Casting, Big Manoir…), et c’est Pierre-Yves Duchesne (Les Misérables, Anne le musical…) qui en assure la direction vocale. Des noms d’ordinaire associés à des spectacles de qualité, et qui ont l’expérience nécessaire pour bien faire leur travail. D’ailleurs, ce n’est pas de ce côté là que le bât blesse, ni même du côté des comédiens sur scène. Difficile cependant de se faire un avis sur leur jeu ou leurs compétences chantées tant les personnages qu’ils interprètent sont exacerbés dans leur comportement. On dénote tout de même au détour de quelques phrases ou de quelques notes bien placées que le potentiel est là, mais mal exploité. Soulignons tout de même la performance d’Alain Wilmet en Merlin rigolard (et à voix) fortement inspiré de sa version Disney. On avait déjà pu le voir dans La cage aux folles, Un violon sur le toit, et plus récemment encore dans le Tour de Gaulle Musical d’Astérix au Théâtre des Champs-Elysées.


Le reste de la distribution regroupe une série de CVs impressionnants, avec par exemple Laure Balon (Cats, West Side Story…), Nathalie Lhermitte (Starmania, Piaf une vie en rose et noir présenté dans le cadre du festival Les Musicals), Gaël Pommere (Oliver Twist), Stéphanie Dalmasso (Coups de Foudre, présenté dans le cadre du festival Les Musicals), Yoni Amar (Hair, Chance !), Emmanuel Suarez (Sa Majesté des mouches) et Yohana Neige (Chicago, Piaf je t’aime). Avec de telles œuvres à leur actif, on se dit que seul un rôle mal écrit pouvait ainsi gâcher leur talent, et c’est bien le problème de Merlin l’Enchanteur au Palais des Congrès.

Car une comédie musicale familiale, comme les studios Disney en produisaient tant en version animée du temps de leur âge d’or, se doit de proposer plusieurs niveaux de lecture afin que tout le monde s’y retrouve, parents comme enfants. Les adultes spectateurs de Merlin l’Enchanteur se sont vite rendu compte que le spectacle ne leur était pas destiné, à l’exception de deux ou trois références à leur adresse (quelques notes de Deep Purple ou le cancan d’Orphée aux Enfers). Les enfants ont quant à eux du mal à s’attacher aux personnages, mal introduits dès le départ, sans parler des comédiens qui apparaissent sous les traits de plusieurs personnages sans forcément toujours changer de costume. On s’y perd vite.

On pourrait ainsi reprendre toutes les promesses de Merlin l’Enchanteur et les critiquer une par une, mais ce serait inutile. Pourtant, l’univers chevaleresque et magique du Roi Arthur permettait d’aller encore plus loin dans la mise en scène du spectacle. Certaines bonnes idées sont visibles ça et là, mais le rendu est décidément trop médiocre pour que l’on puisse réellement en tenir compte. Des effets spéciaux promis, on ne retiendra que les quelques effets pyrotechniques et les effets de fumée nécessaires à l’histoire. Un minimum. Des monstres, on n’aura vu qu’une araignée géante ainsi que le dragon que combat Lancelot à la fin du spectacle. La première est un comédien sur échasses affublé d’une grosse peluche sur le dos, quand le second n’est malheureusement pas doté de vie tant il reste immobile, caché derrière son morceau de décor. Une bataille bien triste, quand on voit Lancelot s’évertuer à combattre un pantin incapable de riposter ou de présenter une quelconque menace. Tout ceci est visible dans la vidéo ci-dessus, présentée en HD comme d’habitude chez TravelPics.

Les sbires de la Fée Morgane ont beau être des marionnettes manipulées par des comédiens tout de voir vêtus, l’idée aurait pu être exploitée beaucoup mieux que cela. En faisant usage de lumière noire par exemple, il aurait été possible de leur donner vie ou de les faire voler, ce qui aurait eu le mérite d’émerveiller les enfants. Au lieu de cela, on doit se contenter de marionnettes vaguement (mal) faites remuant mollement en pleine lumière. Dommage.

Côté technique, une fois encore on est loin ne serait-ce que de Grease, pourtant joué au même endroit et produit par les mêmes producteurs. Adieu les micros “perles” suspendus au front des comédiens : Merlin l’Enchanteur fait usage des mêmes casques micros que les comédies musicales de tournée telles que Cléopâtre ou Mozart l’Opéra Rock. C’est cheap. En outre, on n’échappe pas aux sempiternels playbacks musicaux et au son mal réglé (voix trop amplifiées, écho dans la salle…) comme c’est souvent le cas dans de grandes salles comme le Palais des Congrès, non adaptés à de tels spectacles. Ce n’est pourtant pas la foule qui accourait pour voir Merlin qui a obligé les producteurs a prendre une salle si grande. Au contraire, la moitié supérieure du Grand Auditorium avait dû être fermée à l’aide d’un grand rideau et les spectateurs qui devaient s’y trouver reclassés plus près de la scène tant la salle était vide. Un signe qui ne trompe pas…

Article, photos et vidéo par Alexandre Rosa
Avec la participation de Laetitia Bachellez

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