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Mozart, l’Opéra Rock de Dove Attia en photos au Palais des Sports
Posté le Vendredi 09 octobre 2009dans Comédie Musicale, Histoire, Théâtrepar Alexandre RosaImprimerAprès Cléopâtre, la dernière Reine d’Egypte, le Palais des Sports de Paris accueille depuis le 22 septembre 2009 sa deuxième comédie musicale française de l’année. Produite par Dove Attia et Albert Cohen, l’œuvre s’inscrit dans la droite lignée des précédentes productions des deux compères : Les Dix Commandements et Le Roi Soleil. C’est la vie de Wolfgang Amadeus Mozart, le prodige de la musique classique, qui a inspiré l’ancien jury de la Nouvelle Star (M6) pour cette nouvelle création.
Deux comédies musicales en si peu de temps? Cela s’explique par le fait que Kamel Ouali, le chorégraphe star qui officiait sur les spectacles de Dove Attia par le passé, a préféré voler de ses propres ailes en créant Cléopâtre de toutes pièces. Mettant fin à une fructueuse collaboration, il a laissé le producteur à son Mozart, son bébé qui accouche quelques neuf mois à peine après celui du chorégraphe. Le fruit de cette compétition amicale est là : deux œuvres bien différentes dans leur forme et dans leur traitement.
Opéra-rock?
Car Mozart est un opéra-rock. Un terme bien peu usité en France qui cache un renouveau voulu par Dove Attia de ce type de spectacles. Alors s’éloigne-t-on encore plus des musicals à l’anglo-saxonne, les modèles du genre, tels qu’on en voit à Broadway ou dans le West End londonien? En fait, on s’en approche…
De par le traitement du spectacle tout d’abord. Mozart l’Opéra Rock est en effet 100% live. Contrairement aux productions françaises passées, et mis à part la dernière tournée du Roi Soleil dont la musique était effectivement interprétée par un orchestre présent dans la salle avec le public, Mozart ne fait pas appel à une bande enregistrée. Les chansons rock de la bande originale sont chantées et jouées sous les yeux du public, un orchestre étant placé dans l’angle supérieur des tribunes du Palais des Sports, hors de la scène pour ne pas gêner la mise en scène.
La musique
De bonne qualité pour la plupart, les chansons composées spécialement pour le spectacle sont signées Jean-Pierre Pilot, Olivier Schultheis, William Rousseau. Elles alternent avec des morceaux de musique classique composés par Mozart lui-même. En ce sens, Mozart est un mélange des genres justifié par le fait que “Mozart est bien la plus grande rock star de son époque”. Une star “baroque n’roll”, comme dirait Dove Attia.
Si les morceaux classiques ne sont bien sûr pas chantés par les personnages de l’histoire, une chanteuse lyrique est bel et bien présente sur scène. Lors de quelques scènes, cette soprano y va de son solo mettant en exergue des séquences dansées de toute beauté, tandis que sur d’autres elles se contente d’accompagner la chanson originale, ce qui apporte un plus non négligeable, il faut bien le dire.
Voilà donc pour ceux qui disaient que Mozart n’était pas un sujet valable pour une comédie musicale, et encore moins pour un opéra rock. C’est que l’histoire ne tourne pas réellement autour de sa musique, mais traite plutôt de sa vie et de sa manière de travailler ou de ressentir les notes qu’il pose sur le papier.
L’histoire
Le récit débute au moment où le destin de Mozart bascule : Colloredo, son employeur devient le nouveau prince-archevêque de Salzbourg. C’est un homme austère et autoritaire qui s’avère totalement hermétique à la musique de Mozart et allergique à la fougue et à l’impertinence du personnage. Mozart a 20 ans.
La vie à Salzbourg devient vite intenable. Il décide alors de quitter sa ville en compagnie de sa mère en quête d’un avenir meilleur dans une capitale européenne. Le périple du compositeur va être jalonné d’échecs et de cruelles déconvenues. Aucune cour européenne ne l’engage. C’est à Mannheim qu’il tombe éperdument amoureux de la cantatrice Aloysia Weber, ce qui suscita la colère de son père, qui lui demanda de ne pas oublier sa carrière.
Couvert de dettes, Mozart part alors pour Paris. Durant ce séjour, sa mère tombe malade et meurt. Mozart rentre alors à Salzbourg, où son père avait convaincu le prince-archevêque Colloredo de le reprendre à son service, en passant par Munich où vit la famille Weber. Mais Aloysia aimait un autre homme, et c’est un Mozart déprimé qui arriva à Salzbourg où il retrouve son ancien poste.
Mozart doit suivre son employeur à Vienne, où Colloredo le traite publiquement de “voyou” et de “crétin” avant de le congédier. Mozart s’installe alors dans la capitale autrichienne comme compositeur indépendant, dans la pension de madame Weber. Mozart y fait la connaissance de la troisième fille de madame Weber, Constanze, et décide de l’épouser sans attendre le consentement écrit de son père.
Il réalise alors son rêve : composer un opéra en langue allemande, chose impensable à l’époque. Ce sera Die Entführung aus dem Serail (L’Enlèvement au sérail). Mozart fait la connaissance du librettiste Lorenzo da Ponte, poète officiel du Théâtre de Vienne, quelques années plus tard. Ce dernier convainc l’empereur d’autoriser la création d’un opéra basé sur Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, alors que l’empereur a interdit la pièce, jugée subversive. Le succès de Le nozze di Figaro (Les Noces de Figaro) n’empêche pas son retrait rapide de l’affiche.
Quelques succès plus tard, Mozart reçoit une visite anonyme et macabre qui lui demande de composer un Requiem. Inquiet, le Mozart interprète ceci comme une visite de la Mort elle-même qui souhaite qu’il compose cette marche funèbre pour son propre enterrement à venir. Il faut dire que le compositeur est souvent malade, et chroniquement endetté malgré de nombreux succès très bien rétribués, car il mène grand train de vie.
Il meurt finalement à l’âge de 35 ans sans avoir pu achever ce Requiem, dont le travail sera repris et complété par Salieri dans Mozart l’Opéra Rock, à la demande de Constanze.
De la réalité historique à la scène
Mozart l’Opéra Rock reprend donc la légende, entretenue par le film Amadeus de Milos Forman (1984), selon laquelle Mozart aurait composé le Requiem en vue de sa propre mort. En réalité, le mystérieux commanditaire du Requiem de Mozart aurait été le fils du maire de Vienne de l’époque qui agissait pour le comte de Franz de Walsegg. On suppose que celui-ci souhaitait soit faire deviner à ses amis le nom de l’auteur, soit s’en attribuer la paternité.
Antonio Salieri, un personnage important de la comédie musicale, occupe dans la réalité un rôle bien différent de celui qui lui est communément attribué. Depuis la parution de la nouvelle de Pouchkine, Mozart et Salieri, ce dernier est en effet souvent accusé d’avoir organisé la mort de Mozart, qui aurait été empoisonné à l’arsenic par les franc-maçons, organisation au sein de laquelle il était passé maître. Une autre hypothèque voudrait qu’il ait été victime d’une maladie rénale infectieuse.
A l’enterrement de Mozart, Salieri fut l’une des rares personnes présentes. Ensuite il s’évertua à faire connaître sa musique, dont il avait, avec Joseph Haydn, reconnu le véritable génie. On retrouve cette admiration de l’italien pour l’autrichien dans Mozart l’Opéra Rock, même si la responsabilité de Salieri quant à la mort du compositeur n’est pas remise en cause, contrairement à ce qui est montré dans le film Amadeus.
Une communication bien ficelée
Mozart l’Opéra Rock étant une création, impossible d’attirer un public en nombre suffisant aux premières représentations sans une communication préalable rondement menée. On connaît tous le nom de Mozart, mais cette notoriété aide-t-elle l’œuvre théâtrale de Dove Attia ou la désert-elle en forçant la comparaison?
Des considérations qui ne concernent pas les chansons rock du musical, puisque le premier single est sorti le 19 janvier 2009. Il s’agissait d’un CD 2 titres composé de Tatoue-moi, interprété par Mikelangelo Loconte (Mozart dans le spectacle), et de Quand le rideau tombe. Il a été n°1 des ventes physiques pendant 5 semaines et est resté 11 semaines dans le TOP 5.
Un deuxième single, Vivre à en crever, interprété par Florent Mothe et Mikelangelo Loconte, est sorti le 16 mars, trois mois avant le dernier L’assasymphonie, interprété par Florent Mothe, sorti le 22 juin 2009. Ce dernier tourne toujours en boucle sur les radios françaises en ce moment. Un véritable carton, non mérité selon certains.
Cette chanson est en effet beaucoup plus dans le style des comédies musicales françaises habituelles en donnant dans la débauche d’effets musicaux, le tempo rapide et un ensemble assez brouillon. Tatoue-moi, à l’inverse, avait prouvé sa valeur grâce à une chanson originale parfaitement conçue pour la radio. L’effet fonctionne-t-il aussi bien sur scène? C’est une autre histoire. En clip en tout cas, c’est du tout bon :
Les chansons
Du fait de cette diffusion de chansons phares en amont du début du spectacle, le public a envie de se rendre au théâtre pour voir des chansons qu’il connaît déjà et font presque partie des classiques. C’est bien le seul moyen de procéder pour rentrer dans ses frais, mais à ce prix là, ne se rend-on pas au Palais des Sports comme pour assister à un concert? Tout se passe comme si l’histoire n’était que secondaire et permette d’espacer les chansons afin de tenir deux heures jusqu’à la fin du spectacle.
C’est le propre de toute comédie musicale, et ce ne devrait pas être un problème. Après tout, chacun connaît les chansons de Queen interprétées dans We Will Rock You, une comédie musicale au succès planétaire, étrangement inconnue en France. Que dire également des chansons d’Abba reprises dans Mamma Mia au théâtre (ne parlons même pas du film, largement en-dessous qualitativement). Pour autant, ces spectacles sont plus que des concerts, et le public s’attache autant au déroulement de l’histoire et aux personnages qu’aux chansons interprétées.
Allez savoir pourquoi en France la sauce semble ne pas prendre de la même manière. Nos comédies musicales sont agréables à regarder, oui, mais comme des concerts et non comme des pièces. La preuve en est qu’elles tournent dans des salles de concerts voire des stades, et non dans des théâtres comme le fait Le Roi Lion.
Le résultat en est une acoustique de moindre qualité comme c’est le cas au Palais des Sports. Voilà des années que les producteurs y jouent des comédies musicales et que le constat est toujours le même : la musique y est difficilement audible et on peine à comprendre ce que chantent les interprètes. Dommage quand il s’agit de suivre une histoire chantée.
Mozart l’Opéra Rock ne fait pas exception à cette règle. En dépit du fait que certaines des chansons de ce spectacle sont en effet novatrices et originales, cet effort ne s’entend que sur CD et est gâché par une mauvaise mise en valeur en salle.
Par ailleurs, les producteurs semblent confondre communication et mise en scène. Beaucoup des chansons de Mozart l’Opéra Rock sont comme d’habitude construites comme autant de singles. Aussi bonnes soient-elles, et c’est le cas, elles passent très bien à la radio ou en concert, mais mal au sein d’une histoire contée.
Elles pourraient s’en sortir honorablement si seulement les producteurs se donnaient la peine de s’attarder un peu plus sur les introductions et les transitions entre la pièce de théâtre jouée sur scène et ces moments où les personnages se mettent à chanter. Au lieu de cela, chaque chanson tombe comme un cheveu sur la soupe. Il est déjà difficile d’admettre pour un non-habitué pourquoi le personnage pousse soudain la chansonnette, mais si en plus la chanson commence par trois grosse notes qui viennent cracher dans les haut-parleurs et que les chanteurs enchaînent en hurlant, il est difficile de suivre ou de s’impliquer un minimum.
Trop expédiées, c’est l’impression qui ressort de l’utilisation de ces chansons dans le spectacle. Composées pour vendre des places, elles sont intégrées dans la mise en scène comme autant d’interludes sans lien avec le reste et entre lesquels ceux qui veulent de la musique s’ennuieraient presque. Peut-être le public visé n’est pas celui qui irait voir une pièce de théâtre, mais l’excuse est bien faible.
Pour autant, Mozart l’Opéra Rock fait un pas en avant vers des comédies musicales françaises de qualité. On reste encore dans la petite cour, celle qui base son succès sur les minettes qui viennent chaque soir à la rencontre de leurs interprètes préférées (des beaux gosses) à la sortie des artistes, à coup de clips diffusés en boucle sur TF1 et de chansons modernes sur NRJ. On n’est pas surpris de voir que les deux sont partenaires du spectacle.
Les interprètes
Ce genre de spectacle nécessite des interprètes à la hauteur des rôles qui leur sont offerts. Ils doivent savoir chanter, danser et jouer la comédie, ce qui est rare en France, la culture de la comédie musicale étant ce qu’elle est. Pour autant les producteurs ont déniché quelques uns des rares interprètes qui pouvaient prétendre au rôle.
Pour le rôle titre de Mozart, c’est en Italie qu’ils ont trouvé Mikelangelo Loconte, un rockeur local. Ils ont été effarés de découvrir nombre de similitudes avec la vie de son personnage : Mozart est décédé un 5 décembre à l’âge de 35 ans ; Mikelangelo Loconte est né un 5 décembre et il a 35 ans aujourd’hui. Il possède un grain de folie, un sens artistique ultra-développé, une créativité foisonnante et une personnalité pour le moins singulière! Dessinateur, sculpteur, poète, musicien compositeur, il a voyagé avec son père pour faire connaître sa musique et l’interpréter.
Pour le rôle de Constance Weber, ils ont fait appel à Claire Pérot, une pointure du milieu. Découverte de Cabaret aux Folies Bergères, dans lequel elle interprétait le premier rôle féminin de Sally Bowles, on n’a cessé de louer ses talents. Connue et reconnue, elle est à l’image de ce qu’on appelle un “performer” dans les pays anglo-saxons. C’est un plaisir que de la retrouver ici dans un rôle totalement différent, pour lequel elle a tout de même dû passer le casting! C’est la première fois qu’elle tient le rôle d’une épouse : “C’est une femme-enfant, elle est pleine de fraîcheur et elle porte bien son prénom de Constance car elle a toujours su en faire preuve auprès de son mari”.
Techniques du 21ème siècle obligent, c’est grâce à MySpace où il avait déposé une de ses démos en langue anglaise, que Florent Mothe, qui avait décidé de tourner le dos au marketing pour ne se consacrer qu’à la musique, s’est fait repérer par un des chercheurs de têtes de Mozart. Du coup, en héritant du rôle de Salieri, ce fan de jazz et de rock mâtiné métal et de hip-hop, a dû quitter Toronto où il se produisait dans les clubs, pour rejoindre le club très fermé des six rôles principaux de l’Opéra Rock.
Florent a étudié son Salieri. Ne voulant pas se référer à l’image réductrice de l’Amadeus de Milos Forman, il a l’intention de démontrer sur scène que le rival de Mozart était aussi un brave homme, doté d’un solide sens de l’humour et habité par un profond respect pour le génie mozartien.
C’est la chanteuse Melissa Mars, partenaire de Pascal Obispo sur le single 1980, qui hérite du rôle de l’amoureuse Aloysia Weber. Comédienne par passion, chanteuse par la magie du destin qui la mène à sortir déjà 3 albums, Melissa Mars, à la voix femme-enfant, n’aurait jamais cru être appelée pour ce personnage de cantatrice. Mais elle tombe amoureuse du projet dès qu’elle en entend les premières mélodies. Séduite par ce rôle de “diva extravagante, mystérieuse et sensuelle”, Melissa joue de sa propre ambiguïté pour incarner la relation entre Aloysia et Mozart restée voilée de mystère.
Fidèle à sa personnalité propre, la chanteuse interprète nombre de chansons taillées sur mesure. Celle sur laquelle elle fait son entrée, intitulée Bim Bam Boum, nous renvoie dans son univers rempli d’étoiles et lui donne l’opportunité de renouer avec les chorégraphies robotisées qui ont fait son succès.
La mise en scène
Mozart l’Opéra Rock est servi par de superbes costumes, alternant une fois de plus entre le classicisme historique et le modernisme donné par le ton du spectacle. Les décors répondent aux mêmes règles. Gigantesques, variés et nombreux, ils sont en plus très mobiles et changent très souvent sur scène, de manière visible ou non. Fluides et synchronisés, on n’en demande pas plus, d’autant plus que la grande scène choisie par les producteurs est un défi en soi.
De bons points également du côté des lumières puisqu’on ne s’ennuie pas une seule seconde de ce côté là. Les personnages sont mis en valeur dès que la scène les concerne, et on n’éprouve aucune peine à observer les points focaux de la scène. Sans aller trop loin dans les couleurs criardes, les designers ont fait appel à toute une variété de mises en lumières différentes, qui donnent au spectacle une dimension supplémentaire fort appréciable.
En revanche, comme on le disait, le fait que certaines des lumières soient visibles donne une ambiance “concert” à certaines chansons, qui sortent le spectateur de l’univers 17ème siècle dans lequel on avait pourtant peiné à le transporter. La salle étant de plus éclairée par moments, on se retrouve malgré nous de nouveau plongés dans la réalité. Dommage.
Mozart l’Opéra Rock n’est donc pas la révolution attendue, mais on s’en approche. Musical, comédie musicale ou opéra-rock, finalement il n’y a que le nom qui change puisque le traitement reste le même à peu de choses près. Mais on ne peut que louer l’intention des producteurs et le travail de mise en scène ainsi que la qualité des chansons. Il faudra juste trouver un moyen de les intégrer mieux au reste du spectacle et ce sera tout bon. La prochaine fois…?
L’intégralité des photos prises à la représentation du 8 Octobre 2009 au Palais des Sports à Paris est disponible dans cette galerie.
Reportage par Alexandre Rosa et Stéphane Hacquin
Article et photos par Alexandre Rosa – Tous droits réservés.
Je trouve que tu fais une bonne critique sur cet opéra Rock (points forts et points faibles) et ton article est bien construit et riche. Très bon travail.
Juste pour vous rappeler, quand Tatoue moi est sorti, certains journalistes ont dit que « ça ne passera jamais en France »…
Quand Le Roi Soleil s’est monté, beaucoup ont dit … « ouh quel risque ça ne passera pas »
Quand Mozart s’est monté, on a dit « trop poussiéreux, ça ne passionnera pas les jeunes »
Quand Starmania est sorti, d’autres ont dit « trop différent, etc »
Et pour le coup, une autre presse, peut-être moins élitiste, et surtout le public, sont en train de montrer qu’à nouveau ils se trompent.
Dites vous aussi que parfois, en France, lorsqu’on fait des choses qui sortent des sentiers battus, on dérange.
Le mot « populaire » (pris au sens premier çad qui plait au plus grand nombre) dérange certains puristes « intellisant ».
C’est pour cela qu’il faut bien leur montrer qu’ils se trompent lourdement !
Vive Mozart !!!
Certes il y a beaucoup de critiques mais seul le public peut vraiment juger.
En tout cas c’est un super spectacle !
Certes, chacun défends son point de vue et tout le monde ne peux pas aimer, mais c’est dur d’entendre ou de lire des propos parfois presque insultant… Personnellement, ça me touche même si je ne fais pas partie de la troupe…. Et le plus dur, c’est quand certains articles semblent sous entendre que le public est naïf voire ignorant… qu’il est éblouit par des paillettes et qu’il n’y connaît rien…
J’ai lu l’article et je dois dire qu’il n’est pas si négatif que ça, je le trouve au contraire plutôt juste, il relate bien les points positifs (et il en cite beaucoup !) et les points négatifs (car je pense que si vraiment on aime ce spectacle on doit être capable d’en voir et ne pas être « juste fan »).
De toutes façons, sur n’importe quel spectacle ou artiste, il y a du négatif, on ne peut pas plaire à tout le monde, c’est clair, sinon ce serait trop facile et bien hypocrite !
Il n’y a que les personnes qui se déplacent au spectacle qui peuvent objectivement affirmer que c’est bon ou mauvais.
De toute façons il y aura toujours quelqu’un pour critiquer alors laissons les parler si ca leur fait plaisir mais ne les écoutons pas. Ceux qui ont déjà eu la chance comme moi d’aller les voir, nous savons ce que nous avons vu maintenant chacun ses opinions.
Je suis allé vor le spectacle, il est tout simplement génial ! Rien n’a dire.
Par contre, Claire Pérot a abandonné son rôle de Constance Weber, c’est maintenant Diana Dassigny qui l’interprète. Je trouve que Claire Pérot n’est pas assez naturelle par rapport à Diane Dassigny. Chacun a sa propre opinion mais je pense que l’Opéra Rock de Dove Attia est un pari plus que réussi.