Les Aiguilles de Port-Coton à Belle-Île en Mer : le trésor de Claude Monet
Gravures rupestres d’Alta–des rennes de l’âge de pierre gravés le long des fjords
Storforsen – les plus grandes cataractes naturelles d’Europe traversent la Laponie
Cathédrale Luthérienne d’Helsinki – une icône allemande sur l’ancienne terre des tsars
Norske Opera – le renouveau de la banlieue d’Oslo en lignes obliques
Le Monastère d’Horezu, chef-d’œuvre de l’art Branconvan en Valachie
Le château de Dracula au cœur des Carpates : la citadelle de Poenari
Falaises de Moher – quand l’Irlande plonge de 214 mètres dans l’Atlantique
Château de Balmoral – la résidence écossaise de la Reine Victoria et du Prince Albert
Panthéon de Rome – le plus grand dôme de l’Antiquité, tombeau des grands Hommes
Bastion des Pêcheurs – un rempart « moderne » sur les hauteurs de Budapest
Statue de la Liberté de l’île des cygnes à Paris – une maquette signée Bartholdi
Bryggen – les demeures en bois colorées de la Ligue Hanséatique à Bergen
La Pointe du Raz – une proue de granite à l’extrême ouest de la France
Arènes de Lutèce : un amphithéâtre gallo-romain au cœur de la capitale
Chinagora – un complexe touristique sous forme de Cité Interdite fantôme à deux pas de Paris
De la Bavière à la Provence : des santons à la basilique de Fourvière pour sa crèche de Noël géante
Marché Médiéval de Noël à Provins – Rois Mages et troubadours animent banquet et bal d’époque
The Mystic Exploratorie, musée d’expériences et d’illusions optiques
Posté le Mardi 04 août 2009dans Copenhague, Musées, Payspar Alexandre RosaImprimerThe Mystic Exploratorie fait partie des quatre établissements de Copenhague qui appartiennent à la société Top Attractions. Ces derniers sont grand public et offrent aux touristes comme aux habitants de la capitale danoise une visite ludique et parfois éducative.
Surfant sur la vague de magazines comme Ca m’intéresse, ils proposent tous des représentations très visuelles des sujets dont ils traitent, que ce soient les dioramas racontant les contes d’Andersen dans le Wonderful World of H.C. Andersen, les statues de cire montrant en 3D les records répertoriés dans le Guinness World Records Museum, les artefacts réels ou non raménés par Mr Ripley dans le Ripley’s Believe It or Not! Museum ou les expériences proposées au Mystic Exploratorie.
Ce dernier n’a pas l’envergure de ses trois concurrents. Installé dans une arrière-cour derrière le Musée Guinness des Records, sur l’ensemble de rues piétonnes du Strøget, près de Kongens Nytorv, le Mystic Exploratorie est un très petit musée, à tel point qu’il n’a même pas sa billetterie. On y entre avec un jeton acheté dans l’un des trois autres musées. Evidemment, la vente jointe de billets fait économiser de l’argent aux touristes, et c’est bien sur cela que comptent les exploitants.
Malgré son manque d’ambition, le Mystic Exploratorie propose une série d’expériences ludiques et parfois amusantes. Si le nom du musée nous laisse espérer de découvrir d’immenses révélations sur des mystères mondiaux comme le triangle des Bermudes, la constructions des pyramides d’Egypte, les crop circles ou encore la zone 51 de Roswell (c’est en tout cas ce à quoi je m’attendais), c’est à tout autre chose que nous avons à faire. Les jeux et simulations sont en effet simplement basées sur des illusions d’optiques et autres effets spéciaux classiques.
Le slogan marketing avait pourtant de quoi accrocher : “Explorez un monde d’étranges phénomènes : ressentez le frisson et prenez part au jeu! Essayez la chaise électrique, si vous l’osez. Bienvenue dans un univers de challenges et l’ambiance effrayante d’un cimetière. De l’amusement pour toute la famille!”
La brochure propose par exemple de se serrer la main à soi-même. Un simple effet de miroir concave (une demi-sphère plongée dans l’obscurité pour accentuer l’impression étrange) qui fait apparaître une main venant de nulle part, en fait le reflet de la nôtre, face à nous quand on s’y avance. L’expérience est installée dans la bouche d’un monstre en bas relief, ce qui rend plutôt bien en photo, mais ça reste du toc.
“Changez votre visage!” annonce également la publicité. En fait un simple effet de miroir sans teint, pour lequel vous aurez besoin d’un partenaire. En jouant sur l’intensité lumineuse de chaque côté du miroir de part et d’autres les deux visiteurs se seront installés, ils verront plus ou moins leur reflet ou le visage de leur voisin face à eux. Simplissime.
L’expérience climatique ne va pas beaucoup plus loin. On nous promettait de contrôler les éléments, de maîtriser l’orage et la tempête. En fait, il s’agit d’un simple diorama, une sorte de vitrine représentant effectivement un cimetière en carton pâte, sur lequel coule une vague douche représentant la pluie, et sur laquelle on peut enclencher un stroboscope simulant l’orage ou un ventilateur créant une petite brise censée être une tempête. Sans plus.
Au milieu de toutes ces animations dont on a vite fait le tour se trouve le clou du spectacle : la fameuse chaise électrique. Visiblement récupérée dans une fête foraine à en juger par la fente à pièces désormais condamnée, l’expérience étant heureusement gratuite, cette dernière est bien sûr sans risque puisqu’elle ne fait pas réellement circuler un quelconque courant électrique dans le corps du visiteur. Ce sont en fait les poignées que l’on vous demande de serrer fort qui se mettent à vibrer de plus en plus fort. La fréquence des vibrations donne en effet l’impression de se faire électrocuter, à un point qui en devient douloureux. L’idée est bien sûr de voir jusqu’où vous pourrez tenir. Pour les hommes qui veulent impressionner leur copine!