Les Aiguilles de Port-Coton à Belle-Île en Mer : le trésor de Claude Monet
Gravures rupestres d’Alta–des rennes de l’âge de pierre gravés le long des fjords
Storforsen – les plus grandes cataractes naturelles d’Europe traversent la Laponie
Cathédrale Luthérienne d’Helsinki – une icône allemande sur l’ancienne terre des tsars
Norske Opera – le renouveau de la banlieue d’Oslo en lignes obliques
Le Monastère d’Horezu, chef-d’œuvre de l’art Branconvan en Valachie
Le château de Dracula au cœur des Carpates : la citadelle de Poenari
Falaises de Moher – quand l’Irlande plonge de 214 mètres dans l’Atlantique
Château de Balmoral – la résidence écossaise de la Reine Victoria et du Prince Albert
Panthéon de Rome – le plus grand dôme de l’Antiquité, tombeau des grands Hommes
Bastion des Pêcheurs – un rempart « moderne » sur les hauteurs de Budapest
Statue de la Liberté de l’île des cygnes à Paris – une maquette signée Bartholdi
Bryggen – les demeures en bois colorées de la Ligue Hanséatique à Bergen
La Pointe du Raz – une proue de granite à l’extrême ouest de la France
Arènes de Lutèce : un amphithéâtre gallo-romain au cœur de la capitale
Chinagora – un complexe touristique sous forme de Cité Interdite fantôme à deux pas de Paris
De la Bavière à la Provence : des santons à la basilique de Fourvière pour sa crèche de Noël géante
Marché Médiéval de Noël à Provins – Rois Mages et troubadours animent banquet et bal d’époque
Le Tycho Brahé Planetarium de Copenhague et sa salle IMAX
Posté le Vendredi 30 janvier 2009dans Architecture, Astronomie, Contemporain, Copenhague, IMAX, Payspar Alexandre RosaImprimerVoilà un petit moment déjà que nous n’avions plus parlé de Copenhague, et pourtant il reste beaucoup de choses à découvrir dans la ville où je vis. Monuments historiques, festivals, mode de vie scandinave… il y a à faire! Mais aujourd’hui, j’aimerais parler de quelques chose qui me tient à coeur. J’ai déménagé plusieurs fois pour aller vivre dans une nouvelle ville, et à chaque fois on me reproche mes critères de sélection, apparemment basés principalement sur les loisirs. Je vous laisse juger.
Là où certains choisissent un lieu de vie en fonction de sa vie nocturne, ses pubs/bars et ses discothèques, ou d’autres en fonction du taux de chômage et du degré d’internationalisation de la ville, je privilégie les infrastructures de la métropole. Je parle des transports en commun bien entendu, que j’utilise quotidiennement, mais aussi de ses théâtres et de ce que l’on y joue, comme Chicago au Det Ny Teater. Et forcément, très haut au sommet de cette pyramide des priorités, il y a les cinémas.
Mais pas n’importe quel cinéma. J’aime les images et le façon dont elles sont travaillées, et j’aime pouvoir m’adonner à ma passion régulièrement, ce qui nécessite une politique de prix raisonnable. Mais le top du top, c’est quand la ville dans laquelle je vis possède son propre cinéma IMAX. A Copenhague, il y en a bien un : le Tycho Brahe Planetarium.
Si vous ne connaissez pas Tycho Brahe, c’est tout simplement que vous n’avez pas fait d’études scientifiques. Cet astronome danois du 16ème siècle (1546-1601) a en effet marqué son époque et laissé son nom dans l’histoire. Il est connu pour avoir découvert une nouvelle étoile dans le constellation de Cassiopée en 1572 et pour avoir fait grandement avancer nos connaissances sur le mouvement des corps célestes. La prouesse, c’est qu’il a fait tout cela avant même l’invention du téléscope!
Il méritait donc bien de donner son nom à l’un des plus grands planetariums d’Europe de l’Ouest. Ouvert en 1989 au sud de Copenhague, au bord des lacs, ce dernier est formé d’un bâtiment cylindrique dessiné par l’architecte Knud Munk. Couvert de briques couleur sable, le planetarium est avant tout une gigantesque salle de cinéma Omnimax demi-sphérique. Une technologie que l’on trouve déjà à la Géode, à la Cité des Sciences et de l’Industrie de la Villette à Paris. Sauf qu’à Paris, le bâtiment est sphérique comme l’écran, même si ce dernier est loin d’occuper tout le volume intérieur comme on pourrait le croire. Le choix De Knud Munk pour Copenhague n’en est pas moins surprenant et témoigne de la volonté de la capitale du Danemark d’innover en matière architecturale, comme on l’avait vu avec l’exemple du Black Diamond.
La salle Imax du Tycho Brahe Planetarium offre une programmation variée à base de documentaires grand public le plus souvent en relief. Malheureusement, la technologie Omnimax n’a jamais vraiment été exploitée par les producteurs de long-métrages, et c’est la raison pour laquelle on n’y trouve pas de vrais films de fiction, à l’inverse d’une salle Imax dite « classique » comme on en trouve au BFI « British Film Institute » de Waterloo à Londres, ou au multiplexe Gaumont du Disney Village à Disneyland Resort Paris par exemple.
Pour autant, le planetarium de Copenhague n’en oublie pas sa vocation première, à savoir l’exploration du cosmos. Une exposition y propose en effet aux visiteurs d’admirer une petite collection d’objets d’astronomie, dont d’antiques téléscopes. La salle dispose quand à elle d’un projecteur permettant d’afficher pas moins de 4000 étoiles sur l’écran en forme de voûte céleste, ainsi que le Soleil et les planètes de notre système solaire.