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Storforsen – les plus grandes cataractes naturelles d’Europe traversent la Laponie
Cathédrale Luthérienne d’Helsinki – une icône allemande sur l’ancienne terre des tsars
Norske Opera – le renouveau de la banlieue d’Oslo en lignes obliques
Le Monastère d’Horezu, chef-d’œuvre de l’art Branconvan en Valachie
Le château de Dracula au cœur des Carpates : la citadelle de Poenari
Falaises de Moher – quand l’Irlande plonge de 214 mètres dans l’Atlantique
Château de Balmoral – la résidence écossaise de la Reine Victoria et du Prince Albert
Panthéon de Rome – le plus grand dôme de l’Antiquité, tombeau des grands Hommes
Bastion des Pêcheurs – un rempart « moderne » sur les hauteurs de Budapest
Statue de la Liberté de l’île des cygnes à Paris – une maquette signée Bartholdi
Bryggen – les demeures en bois colorées de la Ligue Hanséatique à Bergen
La Pointe du Raz – une proue de granite à l’extrême ouest de la France
Arènes de Lutèce : un amphithéâtre gallo-romain au cœur de la capitale
Chinagora – un complexe touristique sous forme de Cité Interdite fantôme à deux pas de Paris
De la Bavière à la Provence : des santons à la basilique de Fourvière pour sa crèche de Noël géante
Marché Médiéval de Noël à Provins – Rois Mages et troubadours animent banquet et bal d’époque
Le maire de Cergy-Pontoise présente ses Vœux 2011 en « explosant » la Planète Bleue
Posté le Jeudi 13 janvier 2011dans Feux d'artifices, Nouvel An, Special Eventpar Alexandre RosaImprimerLe 31 décembre au soir, vous étiez sûrement entourés d’amis, faisant la fête pour accueillir la nouvelle année comme il se doit. Là où la plupart des grandes villes du monde entier célébraient le passage à l’an 2011 avec un grand feu d’artifices, la première destinations touristique d’Europe faisait grise mine. Non seulement rien n’était organisé, mais la municipalité avait en outre pris la décision d’interdire tous feux d’artifices et pétards à Paris. Exit donc le spectacle pyrotechnique maison…
Si certains se sont rabattus sur les Chams-Elysées où l’alcool a coulé à flots malgré l’interdiction de consommer sur la voie publique, les parisiens sont restés sages côté explosifs, et les photographes que nous sommes ont dû patienter jusqu’à la semaine suivante pour assister à leur premier feu d’artifices de l’année. Et c’est grâce à Dominique Lefebvre, maire de Cergy et président de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, que nous y avons eu droit.
Comme chaque année, la ville de Cergy propose à ses habitants et aux curieux de passage d’assister aux Vœux du Maire, usuellement suivi d’un spectacle pyrotechnique de qualité. En 2011, c’est le samedi 8 janvier que le discours fut donné, depuis l’Esplanade de Paris, à 18h tapantes (ça change des feux d’artifices tirés l’été à minuit).
C’est la société Jean Couturier Organisation, lauréate de grands prix internationaux qui a été retenue pour organiser ce spectacle intitulé cette année "la Planète bleue" et décomposé en 5 actes en hommage à la nature. "Une balade sensorielle au sein des différents écosystèmes à la rencontre du vivant. Son et lumière, ce spectacle alterne, selon ses créateurs, des moments contemplatifs à l’écoute de la nature, des accélérations rythmiques et intenses à l’image du mouvement des éléments, des pauses méditatives en résonance avec le milieu naturel traversé par l’homme."
"Pour cela, il utilise des effets pyrotechniques exceptionnels , des fresques de feux tourbillonnants, des effets filaments bleus et blancs clignotants et des flammes multicolores inédites en France (ça n’est pas tout à fait vrai puisque cet effet a pu être vu aux Bonfires du Disney Village en novembre 2010, ndlr). L’accompagnement sonore est composé de morceaux connus de tous dont des bandes originales de films célèbres. Et comme le dit si justement la devise de Jacques Couturier : "sans instant magique la vie n’est que quotidien"."
Malheureusement pour les organisateurs et les quelque 15.000 spectateurs attendus, la météo n’annonçait rien de bon pour cette soirée et elle n’a pas menti. Point positif : ceux qui ont fait le déplacement ont pu profiter du spectacle en prenant leurs aises, mais sous une pluie battante. Point négatif : difficile de faire des photos avec un objectif se couvrant en permanence de grosses gouttes d’eau. Nous avons fait de notre mieux!
Mention spéciale pour le final de ce spectacle pyrotechnique d’une vingtaine de minutes, tiré sur un morceau du compositeur français Etienne Perruchon intitulé "La Vidjiamé". Si cela ne vous dit rien, sachez tout de même qu’il s’agit de la bande-originale documentaire "Dogora : Ouvrons les yeux" du non moins français Patrice Leconte. Une musique tout en chœur qui monte en puissance en même temps que le bouquet final du feu d’artifices. Les cergypontains sont décidément chanceux.
Vous retrouverez la musique de ce final dans son contexte original dans cet extrait de Dogora sur Youtube.
Voir toutes les photos du feu d’artifices de Cergy-Pontoise dans la galerie photo Picasa de TravelPics.fr
Article et photos par Alexandre Rosa