Les Aiguilles de Port-Coton à Belle-Île en Mer : le trésor de Claude Monet
Gravures rupestres d’Alta–des rennes de l’âge de pierre gravés le long des fjords
Storforsen – les plus grandes cataractes naturelles d’Europe traversent la Laponie
Cathédrale Luthérienne d’Helsinki – une icône allemande sur l’ancienne terre des tsars
Norske Opera – le renouveau de la banlieue d’Oslo en lignes obliques
Le Monastère d’Horezu, chef-d’œuvre de l’art Branconvan en Valachie
Le château de Dracula au cœur des Carpates : la citadelle de Poenari
Falaises de Moher – quand l’Irlande plonge de 214 mètres dans l’Atlantique
Château de Balmoral – la résidence écossaise de la Reine Victoria et du Prince Albert
Panthéon de Rome – le plus grand dôme de l’Antiquité, tombeau des grands Hommes
Bastion des Pêcheurs – un rempart « moderne » sur les hauteurs de Budapest
Statue de la Liberté de l’île des cygnes à Paris – une maquette signée Bartholdi
Bryggen – les demeures en bois colorées de la Ligue Hanséatique à Bergen
La Pointe du Raz – une proue de granite à l’extrême ouest de la France
Arènes de Lutèce : un amphithéâtre gallo-romain au cœur de la capitale
Chinagora – un complexe touristique sous forme de Cité Interdite fantôme à deux pas de Paris
De la Bavière à la Provence : des santons à la basilique de Fourvière pour sa crèche de Noël géante
Marché Médiéval de Noël à Provins – Rois Mages et troubadours animent banquet et bal d’époque
Paris Games Week – découvrez les jeux vidéo de Noël au premier salon dédié aux gamers français
Posté le Samedi 20 novembre 2010dans Jeux Vidéos, Salons, Special Eventpar Alexandre RosaImprimer
Visionnez notre émission spéciale dédiée à la Paris Games Week et découvrez notre test du PsMove et de Kinect.
Voilà des années que les gamers français l’attendaient : le SELL l’a fait! Le nouveau salon consacré au jeu vidéo en France avait tout raflé sur son passage avant même sa première édition, qui s’est déroulée à la Porte de Versailles du 27 au 31 octobre 2010. Soutenu par une immense majorité d’éditeurs internationaux, il a privé les deux autres salons français du jeu vidéo d’exposants de qualité. Nous allons vous expliquer pourquoi.
Nous avions pris l’habitude de nous rendre au Micromania Game Show quelques mois avant Noël pour découvrir les jeux qui allaient marquer les fêtes. Puis le Festival du Jeu Vidéo était venu prendre sa part du gâteau, attirant chaque année un public de plus en plus nombreux, venu tester en avant-première les titres qui allaient être sur leur liste de cadeaux. C’était encore le cas cette année sauf que… le Micromania Game Show ne s’est plus tenu que sur une seule journée réservée aux clients les plus fidèles de la chaîne de magasins spécialisés, et le Festival du Jeu Vidéo n’avait aucun jeu à présenter!
Les éditeurs ont en effet dû faire un choix entre ces trois salons. Organisés à quelques semaines d’intervalle, ils attirent à peu de choses près le même type de public, et un stand coûte cher. Dans cette guerre, la Paris Games Week avait gagné d’avance. Le Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs (le fameux S.E.L.L.) organisant cette nouveauté française est un petit peu l’organisme qui chapeaute tous ces éditeurs à la fois. Difficile d’aller à l’encontre de ses décisions, surtout quand elles offrent une telle visibilité aux softs développés à grands frais par des studios toujours plus ambitieux.
N’allez pourtant pas croire que la Paris Games Week se présente comme un E3 à la française. Grande messe annuelle organisée à Los Angeles au mois de mai, l’E3 accueille en effet tous les éditeurs mondiaux, mais à la différence de la Paris Games Week, ce salon est surtout réservé aux professionnels. Il est l’occasion pour les éditeurs d’effectuer des annonces fracassantes sur les nouveautés de leur catalogue dans les mois voire les années à venir. Rien n’empêche les éditeurs de faire la même chose à la Paris Games Week, de nombreux journalistes arpentant les allées du Hall 1 de la Porte de Versailles aux côtés du public, mais ce n’est clairement pas le but.
Au niveau de la présentation par contre, ça en jette. Vous n’êtes sûrement jamais allé à l’E3 mais vous en avez vu des images sur les sites d’informations spécialisés, et vous savez que les éditeurs mettent le paquet pour offrir à leurs bébés un écrin digne de leur ambition. Des stands que ne renierait pas le Mondial de l’Auto étaient également de la partie à la Paris Games Week. On n’en attendait pas moins puisque plus de 100.000 visiteurs étaient attendus. En outre, les 20.000m² offerts par le Hall 1 de la Porte de Versailles permettaient toutes sortes de folie.
Et il y en a eu, cette édition 2010 restant marquée par une évolution majeure de la manière que nous aurons de jouer à partir de cette fin d’année. Les deux plus gros constructeurs de consoles ont en effet présenté (et commercialisé) leurs systèmes de reconnaissance de mouvement destinés à la PlayStation 3 et à la X-Box 360.
Jusqu’ici, seul Nintendo proposait aux joueurs de jouer "avec leur corps" devant leur écran de télé. La Wii disposait en effet dès sa sortie en décembre 2006 en France d’une Wiimote et d’un Nunchuk, deux dispositifs connectés à la console en Bluetooth et capables de repérer vos mouvements de bras et votre vitesse. D’autres accessoires suivirent, notamment la planche Wii Fit proposant de faire sa gym devant sa télé avec un coach virtuel. Aujourd’hui, Sony et Microsoft veulent combler ce retard avec le PsMove et Kinect.
Il ne s’agit pas de nouvelles consoles, mais d’accessoires fonctionnant avec les consoles leader du marché. Dédié à la PlayStation 3, le PsMove se présente sont la forme d’une unique manette ressemblant à un micro doté d’une gâchette, de quelques boutons et d’une boule lumineuse à son extrémité. Et il est étonnant de constater à quel point la console sait reconnaître la position du PsMove avec précision! Il faut le tester pour le croire.
Kinect, dédié à la X-Box 360 de Microsoft, va encore plus loin en supprimant tout dispositif que vous auriez à tenir dans la main. Comme le dit la pub "la manette c’est vous!". Et force est de constater que le constructeur américain n’a pas menti : on joue effectivement debout dans sa télé, nos mouvements étant fidèlement reproduits à l’écran par le personnage que nous contrôlons. Cependant, chaque système à ses limites et il y a fort à parier qu’ils resteront principalement consacrés aux jeux casual, du moins dans un premier temps.
Il serait en effet difficile de jouer à un FPS (First Person Shooter pour les novices, c’est à dire un jeu de shoot à la première personne, ou Doom-Like) avec le système Kinect tant celui-ci manque de précision. Si la console parvient à merveille à détecter votre corps et ses mouvements en temps réel, comme le prouvent certains jeu qui vous plongent littéralement dans l’univers virtuel qui apparaît à l’écran (ou tout du moins une image de vous), la réaction de votre personnage est rarement immédiate. Ce temps de latence nuit clairement à la jouabilité d’un soft avec Kinect, d’où le fait que nous pensions que le système sera principalement utilisé avec des jeux casual permissifs.
On ne peut pas en dire autant du PsMove, qui réagit littéralement au quart de tour. Là encore, une caméra équipe le dispositif placé près de votre télé face à vous, et les jeux développés pour ce système peuvent donc faire apparaître votre image à l’écran. Outre l’aspect narcissique de la chose, l’idée permet surtout de vous montrer équipé d’outils tous plus inattendus les uns que les autres. En effet, puisque la console vous montre PsMove à la main et qu’elle sait reconnaître ce dernier, elle peut le remplacer à l’image par n’importe quoi : une canne à pêche, une épée, un ventilateur, un revolver, une raquette de tennis, etc…
Et le pire c’est que ça marche! Tourner votre PsMove sur lui-même (visuellement, dans la réalité ça ne change pas grand chose puisque la manette est cylindrique) et la raquette que vous tenez à l’écran tournera elle aussi. Il faut donc revoir sa manière de concevoir l’espace en imaginant que vous tenez réellement une raquette à la main, et vous pourrez jouer au tennis comme dans la réalité.
Notez que la PlayStation 3 permet dores et déjà de jouer en 3D sur les téléviseurs équipés. Nous avons testé Virtua Tennis 4 avec cette technologie, et le résultant est pour le moins bluffant. Capable d’effectuer des smash, des ace ou des revers avec précision, on en devient d’autant meilleur que l’on voit la balle nous arriver dessus en profondeur. Clairement, les nouveaux systèmes de contrôle sont destinés à démocratiser le jeu vidéo tant ils sont intuitifs. Rendez-vous dans quelques années pour savoir qui a remporté la bataille qui s’annonce rude. Quant à Nintendo, il préparerait en secret une Wii 2 dont la sortie ne serait annoncée qu’un mois avant sa commercialisation mondiale, alors patience…
La Wii n’est pas morte pour autant. On a rarement vu autant d’exclusivités dédiées au monolithe de Nintendo sortir des sentiers battus. Commençons par Epic Mickey, le prochain titre de Warren Spector. Vous trouvez ces deux noms antagonistes? Alors vous allez être surpris car en dépit du fait que le titre de Junction Point mette en scène la souris de Disney, le jeu se veut très adulte et poussé dans la liberté de traitement qu’il vous offre.
L’histoire se déroule à Wasteland, un univers parallèle torturé où se retrouvent tous les personnages oubliés de l’oncle Walt. Bien évidemment, ils veulent prendre leur revanche sur Mickey, qui pourra se défendre grâce à un pinceau magique capable de jeter soit de la peinture, soit du dissolvant. L’action de ces deux produits n’a rien à voir, le premier pouvant créer des décors (ponts, portes, échelles…) et le second pouvant les effacer, créant des ouvertures dans les murs et autres réjouissances. Le gameplay promet donc d’être original tout en vous propulsant dans un univers rempli de clins d’Å“il que les fans de Disney sauront apprécier à sa juste valeur.
Autre exclusivité Wii, et pas des moindres : GoldenEye 007. Vous ne rêvez pas : nous parlons bien d’une nouvelle adaptation vidéo-ludique du film de James Bond avec Pierce Brosnan. Loin d’être un remake de la version sortie en 1997 sur Nintendo 64 et qui avait fait les belles heures de la console (et des joueurs de l’époque!), le titre d’Activision est bel et bien un FPS moderne qui remet au goût du jour une histoire que personne n’a oublié. Sauf que cette fois, le héros a les traits de Daniel Craig!
Malgré une IA perfectible, le jeu tient ses promesses en dépit de ses graphismes un peu datés. Si l’on compare GoldenEye 007 sur Wii à sa version N64, on dirait qu’un siècle sépare les deux jeux (ce ne sont pourtant que 10 ans) mais les consoles HD auraient mieux su tirer parti de l’univers de l’agent du MI6. Cela reste cependant honorable pour de la Wii. Reste à voir si le mode multijoueurs du soft vaut celui de son aîné. Disponible en mode offline avec jusqu’à 4 joueurs en écran splitté comme à la belle époque (attention tout de même car les graphismes accusent le coup), le jeu promet de belles parties tant les FPS de qualité se font rares sur Wii. La nouveauté tient bien sûr au mode online, qui promet d’attirer une grosse communauté.
La stratégie de Nintendo semble donc axée sur la ressuscitation des héros du passé. Si l’on en croit le nombre de personnages qui reviennent sur le devant de la scène, parfois dans des versions 2D traditionnelles, la nostalgie est devenue une valeur sûre. Citons ainsi Donkey Kong Country Returns qui fera revivre le célèbre gorille de chez Mario et son acolyte Diddy Kong dans un jeu de plate-forme old school. Notez au passage que les niveaux en 2D seront aussi de la partie dans Epic Mickey lors de séquences de transition entre les univers.
Du côté de chez Sony, on avait investi dans le plus grand stand du salon. Si grand qu’il était baptisé PlayStation City. Conçu comme une ville avec ses rues dessinées au sol, ses bancs et ses feux rouges, le stand faisait bien entendu la part belle aux bornes permettant de s’essayer au PsMove, et au mastodonte de chez Polyphony Digital, j’ai nommé Gran Turismo 5. Moult fois repoussé, le jeu de courses le plus populaire de la planète sortira enfin sur PlayStation 3 le 24 novembre, soit le même jour qu’Harry Potter au cinéma! On en connait qui ne vont plus beaucoup sortir après cette date!
Une grande scène occupait la place centrale de PlayStation City. Les babes de chez Sony y mettaient de l’animation aux côté du maire de la ville, qui faisait gagner plusieurs consoles au cours de la journée. Ca commençait avec les PSP avant de finir avec les PS3, offertes au hasard à une personne du public chauffé à bloc au pied de la scène.
Pour vous rendre compte de l’ambiance qui régnait sur place, je ne peux que vous encourager à visionner notre reportage exclusif en HD tout en haut de cet article. En parlant de concours, il était possible de participer à un tirage au sort pour remporter une Nissan 370z Roadster, une des voitures de rêve de Gran Turismo 5 en remplissant son passeport d’habitant de PlayStation City.
Ca n’était pas plus calme sur le stand de Microsoft qui avait fait venir de charmantes danseuses en grand nombre pour prouver qu’il était désormais possible de jouer à des jeux de danse sans manette grâce à son Kinect. Le stand s’articulait en effet tout autour d’une grande scène, proposant divers ateliers permettant de tester les quelques jeux compatibles avec Kinect à la sortie du système de détection de mouvements. Attirant souvent la foule, Kinect Adventure a notamment amusé son monde avec ses mini-jeux bien réalisés et originaux.
Et si vous avez visité la Paris Games Week cette année, vous avez certainement sauté sur le trempoline proposé par Microsoft pour réaliser votre propre publicité pour Kinect. Une opportunité amusante qui permet au moins de se rendre compte que le métier de mannequin publicitaire n’est pas donné à tout le monde. Votre serviteur s’est essayé à la chose et le résultat est… Jugez plutôt avec l’aperçu ci-contre!
On en a beaucoup parlé : ce sont les éditeurs indépendants qui ont également fait le succès de la Paris Games Week après avoir déserté les autres salons français spécialisés. Ils n’étaient bien sûr pas en reste, avec notamment la présence d’UbiSoft et son demi-Colysée reconstitué sur son stand pour la sortie d’Assassin’s Creed Brotherhood. La suite du deuxième épisode que nous avions testé l’année dernière au Micromania Game Show est en effet déjà disponible pour les amateurs d’une franchise qui n’est pas prête de s’éteindre. Et c’est tant mieux, car le jeu est de qualité!
On trouvait aussi chez UbiSoft le jeu de danse le plus franchisé de l’histoire, j’ai nommé Michael Jackson : The Experience. Une fois n’est pas coutume, le jeu sortira d’abord sur Wii, DS et PSP dès le 25 novembre, avant de débarquer sur les consoles HD le 31 mars 2011. Le jeu sera compatible Kinect et PlayStation Move et devrait comporter une playlist digne de ce nom. Pour le reste, à vous de juger.
Au rayon des succès annoncés, la Paris Games Week permettait également de poser ses papattes velues sur Call of Duty Black Ops en avant-première. Moins de deux semaines avant sa sortie française, le stand du jeu était entièrement clôt pour faire monter la pression des joueurs qui n’ont pas hésité à faire une queue de plusieurs heures pour tester le phénomène d’Activision. Comme ont pu le constater les amateurs du genre, le bébé de Treyarch s’élève largement au niveau des épisodes développés par Infinity Ward, réconciliant les fans de la série avec ce studio auparavant considéré comme un second couteau.
On sait aujourd’hui que Call of Duty Black Ops a explosé tous les records, générant pas moins de 476 millions d’euros en seulement 5 jours d’exploitation, surpassant ainsi de 100 millions d’euros le précédent records détenu par… Call of Duty Modern Warfare 2! Ces chiffres font du blockbuster d’Activision le champion de tous les produits de divertissements, devant n’importe quel jeu, film, livre ou encore album… La licence a de beaux jours devant elle…
On termine avec les autres gros titres du salon, donc certains sont déjà sortis. Il était ainsi possible de tester Fable 3, Halo Reach et Gears of War 3 chez Microsoft, Deus Ex Human Revolution sur le stand de Square Enix, Killzone 3, Little Big Planet 2, PES 2011, FIFA 2011 et SOCOM 4 chez Sony, ainsi que la prochain Zelda à sortir sur Wii en 2011, à savoir The Legend of Zelda : Skyward Sword, chez Nintendo bien sûr. N’oublions pas Crysis 2, Dragon Age 2, Les Sims 3 version console, Need for Speed Hot Pursuit, Bulletstorm ou encore Rock Band 3 chez Electronic Arts ainsi que DJ Hero 2 et Bloodstone, l’autre jeu James Bond sur consoles HD de cette fin d’année, toujours chez Activision.
Impossible de passer sous silence la profusion de charmantes hôtesses sur tous les stands du salon. Qu’elles soient là pour vous passer la "manette au poignet" ou poser avec vous devant de superbes bolides, pour danser sur scène ou encore pour se mesurer à vous en multijoueur, elles n’avaient rien à envier avec les babes de l’E3 sur lesquelles les gamers masculins bavent avant chaque été. On finit donc ce long reportage avec une sélection de photos qui devraient vous plaire si vous ne faites pas partie des quelques 120.000 fans qui ont passé les portes de la Paris Games Week en 2010. Rendez-vous en 2011 pour confirmer ce succès. Quelqu’un en doute?
Voir toutes les photos de la Paris Games Week dans la galerie Picasa de TravelPics.fr
Article et photos par Alexandre Rosa
Emission spéciale réalisée par Stéphane Hacquin – Animée par Alexandre Rosa
Les anciens jeux de plate-forme nous manquent :
- les développeurs prenaient LE TEMPS de tester et re-tester leur bébé avant la sortie commerciale
- il y avait aussi une difficulté beaucoup plus grande qu’aujourd’hui, tout simplement parce que de nos jours il faut vendre et que ça n’arrange pas les producteurs de jeux qu’un client mette 2 ans à terminer un seul soft