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Arthur l’Aventure 4D – Luc Besson inaugure la nouvelle attraction du Futuroscope
Posté le Jeudi 24 décembre 2009dans Attractions, Cinéma, Futuroscope, IMAX, Special Eventpar Alexandre RosaImprimer
Si ce n’est pas encore fait, allez vite découvrir la WebTV de TravelPics.fr, dans laquelle vous retrouverez tous nos reportages, notamment une émission spéciale d’une vingtaine de minutes, consacrée à l’inauguration de la nouvelle attraction du Futuroscope
Samedi 19 décembre 2009, le gratin de la presse française s’était donné rendez-vous au Futuroscope, près de Poitiers, pour l’inauguration de la grosse nouveauté 2010 du parc consacré à l’image. En compagnie de Luc Besson, TravelPics était donc de retour dans la Vienne après avoir déjà été accueillis peu avant l’été pour parler du Mystère de la Note Bleue, pour plonger dans le monde d’Arthur et les Minimoys, en 4D s’il vous plaît!
Arthur l’Aventure 4D n’est pas un nouveau pavillon, puisque l’attraction remplace le Défi d’Atlantis dans le bâtiment cylindrique abrité dans un hypercube de verre géant construit il y a quelques années par Denis Laming, l’architecte du Futuroscope. Comme cette dernière, Arthur 4D bénéficie d’un mélange de technologie unique au monde. Il combine en effet l’image géante d’un écran IMAX de 900 mètres carrés à un simulateur placé devant ce dernier. Ajoutez à cela une projection 3D et vous avez une immersion optimisée des plus réalistes. Sauf que depuis le Défi d’Atlantis, les ingénieurs du Futuroscope sont allés encore plus loin en intégrant à Arthur des effets 4D. Comprenez qu’on se prend du vent dans la figure et que certains personnages du film viendront vous toucher physiquement pendant la projection. Une mise à jour qui a nécessité trois ans de préparation pour un budget avoisinant les 6 millions d’euros.
Si Arthur l’Aventure 4D n’ouvre en réalité ses portes au public que le 6 février 2010, il est accessible exceptionnellement depuis le 19 décembre et jusqu’à la fin des vacances scolaires, le 3 janvier 2010, après quoi le parc fermera ses portes pour un mois. C’est donc sous la neige que nous avons bravé le froid pour vous ramener quelques images exclusives de cette grosse nouveauté tout droit sortie de l’imaginaire du cinéaste français Luc Besson. Inspirée de la trilogie éponyme, l’attraction emmène tout d’abord les visiteurs au sein de l’univers reconstitué des Minimoys. Là où se trouvaient les aquariums du Défi d’Atlantis se trouve désormais un univers géant qui fait rétrécir les visiteurs jusqu’à ce qu’ils ne mesurent plus que quelques millimètres.
De ce point de vue d’être minuscule, le monde ne semble plus le même. Insectes géants, racines d’arbres agissant comme autant de forêts gigantesques, fleurs sous lesquelles on évolue comme sous une canopée… tout est là pour changer notre regard sur le monde. A l’aide d’un parcours interactif disséminé le long de la file d’attente, Arthur l’Aventure 4D parvient ainsi à nous sensibiliser à sa manière à des notions de différences et de respect par l’intermédiaire de cette thématique chère de la littérature. Ici, une balance vous donnera votre poids de Minimoy. Là, une abeille paraissant géante viendra butiner près de vous et vous pourrez écrire votre nom en alphabet Minimoy. Ailleurs, vous vous ferez même attaquer par une araignée curieuse de faire de vous son prochain repas. De beaux décors qui vous mèneront jusqu’à la salle du passage, où l’extrémité d’un télescope géant vous fera prendre conscience de votre changement de taille si ce n’était pas encore le cas.
Deux ascenseurs vous mèneront alors jusqu’à l’un des deux niveaux supérieurs de l’attraction, où l’aventure continue. Au total, ce sont ainsi quatre univers qui ont été reconstitués. Du tunnel d’entrée dans le monde des Minimoys jusqu’au garage de Max, en passant par la traversée du jardin d’Arthur et celle de la salle du passage, ils renseignent les visiteurs avec humour sur le mode de vie et les valeurs du peuple souterrain. Mais pourquoi des ascenseurs, demanderez-vous? Arthur l’Aventure 4D n’est en effet pas une salle de cinéma dynamique comme les autres. Loin de n’être qu’un simple simulateur fermé dans lequel l’écran bougerait en même temps que toute la cabine, ici ce sont pas moins de quatre plate-formes mobiles qui ont été installées dans une salle de projection géante, mais fixe. Groupés par deux sur deux niveaux, les simulateurs ont été redesignés pour les besoins d’Arthur depuis le Défi d’Atlantis. Ils ont désormais la forme de coccivolantes, ces véhicules à forme de coccinelles visibles dans Arthur et la vengeance de Maltazard.
Ce sont les équipes de Jora Vision, société néerlandaise spécialisée dans la thématisation d’espaces et d’attractions, qui ont aménagé l’intérieur de ce parcours et, pour ce faire, employé différentes techniques tout au long de l’avancée des travaux : projection de béton sur ossature primaire sculpté immédiatement ou réalisation des bas-reliefs à partir d’un concept original de Hugues Tissandier, le chef décorateur des films de Luc Besson. De quoi donner au Futuroscope des airs de parcs à thème.
Comme pour le long-métrage, le film 3D de l’attraction a été réalisé en France par l’entreprise BUF sous la direction de Luc Besson. Spécialiste de l’image de synthèse, BUF a fait ses premières armes dans la publicité il y a plus de 20 ans avant de réaliser quelques effets visuels pour Les Visiteurs. Depuis, le travail accompli sur La Cité des Enfants Perdus a attiré l’attention des grands studios américains et du réalisateur David Fincher qui a confié à BUF les effets spéciaux de Fight Club et de Panic Room. BUF a également signé d’autres effets spectaculaires ou ”invisibles “ grâce à leur discrétion hyperréaliste, pour des films aussi variés que Batman et Robin, la trilogie Matrix, Human Nature, Batman Begins et tout récemment The Dark Knight. La trilogie Arthur constitue leur premier long métrage d’animation, prolongé en exclusivité mondiale au Futuroscope dans Arthur l’Aventure 4D.
Il aura tout de même fallu que le studio s’adapte pour produire ce court-métrage en raison du changement de format. Pierre Buffin, fondateur et PDG de BUF Compagnie, explique “Ce sont des images gigantesques et, de ce fait, le temps de calcul est énorme. De plus, comme le film est en relief, il faut produire deux images, une pour l’oeil gauche, l’autre pour l’oeil droit. Le problème, c’est que nous manquions d’outils pour valider les effets de relief, ainsi que la vitesse de défilement des paysages et des personnages, qu’il fallait affiner pour que tout soit lisible à l’image. Comme nous ne pouvions pas aller tous les jours au Futuroscope avec une copie sous le bras, cela a compliqué les choses. Il faut préciser que le format IMAX, qui est tiré sur pellicule 70 mm, n’est pas un format standard. Fabriquer une copie est donc plus onéreux et demande plus de temps qu’une copie 35 mm. Seuls quelques laboratoires dans le monde possèdent la technologie nécessaire.”
“Comme il n’était pas possible de faire constamment des tests en IMAX, il a fallu inventer d’autres moyens de vérifier notre travail. Les infographistes ont, dans un premier temps, utilisé des lunettes bleues et rouges pour vérifier le relief des images sur lesquelles ils travaillaient directement sur l’écran de leur ordinateur. Ensuite, nous avons eu recours à une vérification un peu plus proche de la réalité grâce à la projection numérique de tests en relief chez B-MAC, laboratoire filiale de BUF. L’avantage de cette projection est l’utilisation de lunettes polarisées semblables à celles du Futuroscope. Nous avons pu voir ces tests en relief dans notre salle de projection. Toutefois, l’écran du laboratoire est beaucoup plus petit qu’un écran IMAX® et non hémisphérique. Nous avons aussi fabriqué une simulation 3D de lentille IMAX DOME et une simulation d’écran hémisphérique pour pouvoir voir le film à partir des points de vue de chacun des sièges de la future salle. Nous avons donc dû développer de nombreuses techniques différentes pour voir notre travail en cours et résoudre cette accumulation de petits problèmes. C’était complexe mais passionnant. L’équipe du Futuroscope nous a beaucoup aidés grâce à son expérience en nous donnant ses conseils.”
Tout ce travail pour permettre à 800 visiteurs par heure – un bon débit pour pour ce type d’attraction – d’embarquer dans l’un des 4 simulateurs de 25 places chacun pendant 4 minutes et 30 secondes. Une durée raisonnable pendant laquelle ils survolent le monde féerique des Minimoys. Des jardins de la maison d’Arthur à Paradise Alley (un vrai Las Vegas sous terrain) en passant par le village des Minimoys, ils plongent, slaloment, tournoient et se retrouvent en tête-à-tête avec des animaux ou des insectes hostiles. De bonnes sensations, toutefois différentes en fonction de la position du simulateur dans lequel vous prendrez place. Il faudra retenter l’expérience plusieurs fois pour avoir un panorama complet de ce qu’Arthur l’Aventure 4D a à proposer. Attention toutefois aux temps d’attente, qui pourront rapidement flirter avec l’heure de patience due au succès de l’aventure!
Après un voyage depuis la gare de Paris Montparnasse en TGV spécialement affrété par le Futuroscope pour l’occasion, nous nous sommes donc retrouvés avec l’ensemble des journalistes et célébrités invitées pour l’inauguration du 19 décembre devant l’hypercube cristallin de 35 mètres de hauteur qui abrite Arthur l’Aventure 4D. C’est là que le grand-père d’Arthur est soudain arrivé, accompagné de trois personnages du Futuroscope, pour expliquer le concept de l’attraction. Mais il n’y avait pas de temps à perdre, et Luc Besson a dû empoigner la clé du monde des Minimoys à son tour pour ouvrir la porte vers leur monde. Des alpinistes se sont alors chargés de faire descendre la bâche qui recouvrait la façade du bâtiment, dévoilant la nouvelle décoration de ce dernier. Un Arthur géant y cache désormais une plaque constituée de verre et d’acier spécialement installée pour accueillir la structure des deux ascenseurs panoramiques en verre qui gravissent la façade du pavillon jusqu’à atteindre 13 mètres de haut.
Après les traditionnelles séances photo avec les stars présentes, parmi lesquelles ont a remarqué Mac Lesggy, Laurent Romejko et son fils, Marilou Berry ou encore Paul Belmondo, les invités ont eu tout le loisir de profiter d’un buffet thématisé nature et bio au sein du restaurant voisin Kadélicescope. Une véritable trouvaille de l’avis de tous, s’insérant parfaitement dans le thème de protection de la nature présent dans Arthur. On y a également retrouvé des éléments de cuisine moléculaire tout droit sortis de l’esprit de Noël Gutrin, le chef du Futuroscope à la tête du restaurant le Cristal, sur lequel nous reviendrons dans un prochain reportage.
Après une conférence de presse qui s’est tenue dans une salle adjacente à celle des Ailes du Courage en compagnie de Luc Besson (dont vous retrouverez l’interview exclusive par Alex dans notre émission spéciale ci-dessus ou sur Vimeo), le making-of de l’attraction a été projeté en avant-première pour les journalistes. Nous vous proposons de le retrouver ci-dessous :
C’est la tête pleine de souvenirs hivernaux que nous avons regagné la gare SNCF du Futuroscope pour rallier la capitale en fin d’après-midi. Que vous soyez fan d’Arthur ou non, c’est désormais à vous de tester cette nouvelle aventure du Futuroscope. Loin des documentaires éducatifs et des autres nouveautés 2009 dont nous parlions il y a quelques mois, Arthur l’Aventure 4D se rapproche plus d’une véritable attraction-expérience à vivre dans une ambiance 100% ludique! Bonne visite!
Voir l’intégralité des photos de cette journée presse dans la galerie Picasa de TravelPics.
Article et photos par Alexandre Rosa
Vidéo réalisée par Stéphane Hacquin et animée par Alexandre Rosa
Bravo très beau reportage et j’aime beaucoup l’on-ride de Danse avec les robots ^^
Damien
(celui qui vous a accueilli à Danse avec les Robots )
Très sympa et bien fait ce reportage! Au moins on peut se rendre compte du soin qui a été apporté à l’attraction et à la thématisation de la file d’attente. J’ai hate de découvrir cela en mars prochain !!