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Eoliennes offshore : exploiter le vent en mer
Posté le Mercredi 12 novembre 2008dans Architecture, Contemporain, Copenhague, Danemark, Océan, Payspar Alexandre RosaImprimerD’après « Planète Eolienne« , le Danemark est le pays au monde le plus équipé d’éoliennes , si on compare la puissance installée par habitant. On y compte 500 watts éoliens installés par habitant (contre 5 W/habitant en France). Et effectivement, la première chose que l’on voit de Copenhague lors de notre approche de l’aéroport en avion, c’est ceci :
C’est dans les années 1970, après le premier choc pétrolier, que le Danemark a repris activement ses recherches dans le domaine éolien. De nombreux parcs existent déjà sur terre, mais aujourd’hui les industriels de l’énergie doivent faire face à l’opposition des propriétaires qui n’acceptent plus que l’on défigure leur terrain. On pourrait croire qu’en mer, au moins, les turbines ne dérangent personne…
En effet, à condition qu’elles soient implantées assez loin de la côte, les éoliennes en pleine mer entraînent moins d’impact sur le paysage. Mais l’installation d’éoliennes en mer est beaucoup plus coûteuse qu’à terre : les mâts doivent être étudiés pour résister à la force des vagues et du courant et la protection contre la corrosion (particulièrement importante du fait des embruns) doit être renforcée. L’implantation en mer nécessite des engins spécialisés, le raccordement électrique implique des câbles sous-marins coûteux et fragiles, et la moindre opération de maintenance peut nécessiter de gros moyens.
En revanche, une éolienne offshore peut fournir jusqu’à 5 MW (à comparer aux éoliennes terrestres limitées à 3 MW dans des sites bien ventés). Dans les zones où la mer est peu profonde, comme à Copenhague, dans le détroit de l’Øresund entre le Danemark et la Suède, il est assez simple de les installer, et elles ont un bon rendement. Malgré la relative faible force du vent à cet endroit, elles produisent une énergie significative 97% du temps.
Selon Wikipedia, l’ensemble des éoliennes (en pleine mer ou terrestres) du Danemark produit, début 2006, 23 % de l’électricité nécessaire au pays. Ce pays est un leader et précurseur dans la construction et l’utilisation de l’énergie éolienne, avec un projet lancé dans les années 1970 pour produire la moitié de l’énergie du pays de cette manière. Alors que les États-Unis ont perdu tout intérêt dans les éoliennes lors de la chute des cours du baril de pétrole après la crise des années 1970, le Danemark a poursuivi ses efforts, et est finalement devenu le premier exportateur mondial de grandes turbines, qui produisent entre 0,66 et 3 MW chacune.
Des chiffres à comparer avec les faibles performances françaises. L’héxagone ne possède pas encore de parc éolien offshore, et on ne peut pas dire que les parcs terrestres soient beaucoup plus développés. Par ailleurs, les projets en cours sont largement critiqués, comme on peut le voir dans ce reportage de Sept à Huit pour TF1, diffusé le 26 Octobre 2008.
141 éoliennes de 150 mètres de haut à 20 kilomètres des côtes, installées de manière à ce que l’on ne les voie presque pas depuis la plage, le projet a de quoi séduire. Mais comme vous avez pu le voir les opposants se battent farrouchement contre cette installation. Une zone que les pêcheurs considèrent perdue à cause du bruit qui ferait fuir les poissons, mais surtout à cause des câbles sous-marins dans lesquels les chaluts se prendraient si les bateaux passaient entre les éoliennes. De toute évidence, les éoliennes flottantes ne font pas l’unanimité en Gaulle!
Reste à savoir si les Danois sont du même avis. Car eux aussi pêchent dans ce détroit au large de Copenhague. Pourquoi ces éoliennes n’ont pas encore été vandalisées, comme certains pêcheurs affirment vouloir le faire avec le futur projet de la baie de Seine en France? Il faut croire que ce qui dérange chez certains est pris avec philosophie chez les autres. Question de priorités je suppose.