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Les photos du Grand Feu de St Cloud dans le ciel de la Grande Cascade
Posté le Dimanche 13 juin 2010dans Concert, Feux d'artifices, Special Eventpar Alexandre RosaImprimerLa deuxième édition du Grand Feu de Saint Cloud s’est déroulée ce samedi soir, 12 juin 2010. Avant de vous en proposer une vidéo HD, nous vous proposons de vous replonger dans les photos de la première édition de cet évènement de premier plan avec cet article publié en été 2009.
Samedi 12 Septembre 2009, les habitants de St Cloud qui souhaitaient dormir avant minuit ont eu beaucoup de mal à trouver le sommeil. Le ciel du Domaine National de St Cloud, au-dessus de la Grande Cascade, a en effet explosé avec fracas de manière soutenue pendant plus de 2 heures et 20 minutes. Les magiciens de Fête et Feux ont ainsi montré aux 23.000 personnes qui avaient fait le déplacement toute l’étendue de leur talent.
Comme nous l’expliquait Jean-Eric Ougier, le créateur de Fête et Feux il y a 25 ans, lors de notre entrevue, ce spectacle pyrotechnique a été créé sous l’impulsion de Patrick Jolly, un riche passionné de feux d’artifices qui a décidé d’investir dans un nouveau type d’évènement qu’il appellerait “le Grand Feu de St Cloud”. Le plus grand pour ne pas dire “le plus long”, ce qui aurait une connotation ennuyeuse, et pour ne pas dire “le plus gros” car ce n’est malheureusement pas le cas.
L’interview exclusive de Jean-Eric Ougier en intégralité :
Ici, mis à part la Grande Cascade éclairée au centre de la plus part des effets, pas d’évènement à célébrer, pas d’histoire ou de musique. C’est le feu d’artifice dans sa nature la plus profonde que les deux compères souhaitent mettre en valeur. En supprimant ainsi tous les effets ajoutés au fil des ans aux spectacles pyrotechniques, c’est une sorte de retour aux sources auquel nous étions conviés.
La matière brute est ainsi placée au cœur du spectacle, pour une durée presque effrayante, comem nous en avions eu un aperçu lors de notre visite du champ de tir quelques jours auparavant.. Mais attention car l’ennui que nous redoutions un peu ne s’est jamais profilé. Il faut remercier François-René Duchable, qui a assuré une première partie au spectacle pendant près de 45 minutes, juché sur une plate-forme élévatrice à 12 mètres de haut avec son piano. Habitué aux évènements pyrotechniques et aux Pyroconcerts de Jean-Eric Ougier, ce pianiste de renommée internationale n’a pas hésité à se placer au cœur même des fusées et des bombes pour nous interpréter de grands succès de la musique classique.
Avouons-le : quand nous avons vu ce programme, nous nous attendions à un récital de piano accompagné de quelques effets pyrotechniques seulement. Habitués aux feux d’artifices à petit budget tirés toute l’année à Disneyland Paris par Fête et Feux, nous pensions avoir droit à quelques fusées éclairantes et rien d’autre. Au contraire, loin d’avoir choisi des effets insonores, ce sont de bien belles bombes bien bruyantes faisant de belles explosions dans le ciel qui nous ont été servies. Un véritable plaisir.
La synchronisation de la musique au piano de François-René Duchable n’était pas ce qu’il se fait de mieux. Pour être honnête, on avait plus l’impression d’assister à un concert prenant place devant un feu d’artifices qu’à un ensemble homogène pendant la plupart du temps. Mais l’effet fonctionnait malgré tout, et le spectacle était très agréable à regarder.
Pendant l’entracte, les visiteurs qui n’étaient pas assis dans l’herbe sur leur serviette avec leur pique-nique se sont rués sur les quelques stands qui proposaient snacks et rafraîchissements, avec une préférence pour l’étal de bonbons Haribo, toujours un grand succès. A l’opposé de la pelouse, une petite boutique servait des coupes de Champagne à la chaîne aux quelque 7000 personnes qui avaient opté pour une place assise dans le Carré Or, face à la Grande Cascade. On peut dire que les bouchons y sautaient à la chaîne tout autant que les fusées!
Luminions, casquettes lumineuses, sabres lasers et autres jouets nocturnes étaient en vente un peu partout, mais ne semblaient pas avoir le succès escomptés en revanche. La faute certainement au faible nombre d’enfants dans la foule. La longueur du spectacle a probablement achevé de convaincre les parents curieux de voir le spectacle de laisser leur progéniture à la maison de peur qu’ils s’ennuient. De fait, pendant le feu, c’est plus une marée de lumières bleues, correspondant à autant d’appareils photo compacts, qui s’est dressée au-dessus des têtes plutôt que des jouets.
La deuxième partie du spectacle a effectivement duré plus d’une heure. Encore une fois, Jean-Eric Ougier n’avait pas menti en nous affirmant en exclusivité qu’il avait organisé 14 séquences dont certaines utilisait le même matériel dans le ciel pendant 4 à 5 minutes. Et comme il nous l’avait promis, nous ne nous sommes pas ennuyés une seule seconde pour autant. La technique qu’il a utilisé est en fait intéressante dans la mesure où l’effet est le même certes, mais n’est pas tiré du même endroit. Les tirs alternaient ainsi en venant de la gauche ou de la droite du terrain pendant près d’une minute à chaque fois.
Pour nous prévenir, des marrons d’air, sortes de fusées blanches qui font énormément de bruit mais qui ne font apparaître qu’une simple petite boule blanche éphémère dans le ciel, étaient tirés au-dessus de la séquence à venir pour attirer notre attention. Grâce à cette technique, il était possible de savoir quelques secondes à l’avance où la prochaine séquence allait être tirée.
Et ce n’est pas parce que le spectacle a duré plus de deux heures que la production a lésiné sur la quantité de poudre utilisée. Patrick Jolly avait beau s’en défendre, son but n’étant pas de faire une démonstration de moyens mais plutôt de réinventer l’art du spectacle pyrotechnique, mais on peut aisément dire que ça a pété non stop pendant toute la durée du spectacle, avec un final constitué de très gros calibres pour notre plus grand plaisir.
Au vu du succès du show, on peut sans doute s’attendre à ce que le projet soit reconduit l’année prochaine, comme le rêvait son initiateur Patrick Jolly. Il faudra certainement encore une fois s’acquitter d’une belle somme pour pouvoir accéder à la pelouse, mais ça en vaut le coup. Et n’espérez pas admirer le spectacle depuis la route, car il est impossible de s’y arrêter. Des policiers en vélo et en moto font l’aller-retour permanent entre les deux extrémités du domaine pour faire circuler les curieux.
Il était impossible de faire entrer toutes nos photos dans cet article même en ne gardant que les meilleures, alors voici quelques clichés supplémentaires de cette seconde partie :
Voir toutes les photos du Grand Feu de Saint Cloud édition 2009 dans la galerie photos de TravelPics.fr
Reportage réalisé par Stéphane Hacquin et Alexandre Rosa
Bonsoir,
Je tiens à vous féliciter pour ces photos de vraiment bonne qualité.
je fais moi même partie de l'équipe de la société fêtes et feuxet étais présent sur ce feu.
En espérant vous rencontrer sur un autre chantier pyrotechnique,
Martin